Clap de fin pour les assises du Colloque international sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Vendredi 10 novembre 2026, les rideaux sont tombés sur cette rencontre scientifique qui a permis aux participants d’asseoir les bases d’un marché unique sur le continent en cohérence avec la vision d’une Afrique intégrée.
Au cours de ce colloque qui a réuni une poignée d’experts et de scientifiques, les débats ont tourné autour du renforcement de capacités mais aussi et surtout du partage des connaissances pour un développement économique inclusif et durable. Valérie Amiraux, Vice-rectrice aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal n’a pas caché sa satisfaction relativement au terme de ce colloque initié qui avait pour thème « La Zlecaf : renforcer les capacités et partager les connaissances pour un développement économique inclusif et durable ». « J’ai eu le bonheur de parler avec différents collègues dans des disciplines très variées. J’ai découvert beaucoup d’attentes et de propositions de collaboration qui me réjouissent. Je suis extrêmement fière de continuer le dialogique qui s’est amorcé ici. » a témoigné l’universitaire canadienne. L’expérience a été très appréciée par Hervé Prince Agbodjan, directeur de l’Observatoire de la Francophonie économique (Ofe), initiateur du colloque. « Nous avons eu un colloque grandiose, autour de thématiques riches, de discussions animées et passionnées, d’échanges contradictoires et fructueux., bref, nous avons assisté à des réflexions profondes autour de thématiques qui ont soulevé interrogations et réticences mais qui ont suscité de la suspicion parfois, des ambitions quelques fois mais rarement le désintérêt » a laissé entendre Hervé Prince Agbodjan qui est par ailleurs le directeur scientifique du colloque. Dans son mot de clôture du colloque, le représentant du ministre d’État, ministre du Développement chargé de la Coordination de l’action gouvernementale Yacoubou Amadou, s’est félicité de l’ambition de donner une nouvelle orientation à la Zlecaf. « Pour tirer le meilleur profit de la Zlecaf, les économies africaines doivent s’y apprêter en initiant et en développant des plateformes d’apprentissage et de réduction des déficits infrastructurels pour un essor industriel rapide », a-t-il plaidé.
Gabin Goubiyi