Depuis quelques jours, on constate que les éléments du commissariat d’Ekpè dans la Commune de Sèmè-Podji, sous la direction de leur chef hiérarchique, Jean-Marie Adanou, sont régulièrement sur le terrain. A tout point de vue, l’objectif de ces descentes régulières est de libérer les espaces publics sur leur territoire.
Le mardi 17 septembre 2024, la Police était au carrefour Ekpè-Gare. Des camions, garés du côté rail de la voie inter-Etats Cotonou-Porto-Novo, ont été traqués et déposés au pont de péage d’Ekpè. Hangars et étalages de vente d’essence de la contrebande ou de toutes sortes de marchandises installées pêle-mêle sur les espaces publics ont subi le même sort. Dans la foulée, des personnes couraient dans tous les sens pour faire démanteler leurs installations. « Commissaire, pardon ! Commissaire, pardon ! Permettez-nous d’enlever nos installations par nous-mêmes…», criaient certains qui s’efforçaient de ramasser leurs biens exposés ici et là, le long de la voie publique. Devant certaines boutiques, des marchandises déposées sur la voie publique ont été saisies. De la même manière, des domaines de l’Etat, devenus pour la circonstance, des endroits de vente de véhicules d’occasion, ont été libérés par la Police républicaine. Le mercredi 18 septembre 2024, c’est le même scénario au carrefour Djeffa-Gare. En quelques minutes, les espaces publics ont été libérés. L’opération s’est poursuivie sur tout le long de la voie pavée Djeffa-Gare jusqu’au carrefour Ekpè. Actuellement, l’ordre est rétabli dans l’arrondissement d’Ekpè. Selon les informations, la Police entend maintenir la veille conformément aux directives du gouvernement.
Abdourhamane Touré