L’amélioration continue de la qualité des soins dans toutes les formations sanitaires du Bénin constitue une priorité pour le gouvernement du président Patrice Talon. Cela s’est confirmé à travers les réformes novatrices engagées depuis 2016 dans le secteur de la santé. Au cours d’une émission sur la télévision nationale, le jeudi 19 septembre 2024, Benjamin Hounkpatin, ministre de la Santé a fait le point des réalisations dans le secteur de la santé durant les 8 ans d’exercice du gouvernement du Nouveau départ.
De 2016 à 2024, le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement ont mené plusieurs actions majeures dans le secteur de la Santé au Bénin. Invité sur une émission à la télévision nationale, le jeudi 19 septembre 2024, le ministre en charge de la Santé, Benjamin Hounkpatin est revenu sur les nombreuses réalisations du gouvernement pour la dynamisation de ce secteur. Dans le secteur de la santé, l’Exécutif a fait une multitude de réformes. Au nombre de celles-ci, il y a eu l’encadrement du droit de grève, la fermeture des cabinets illégaux, l’équipement des centres hospitaliers, la construction/réhabilitation de centres de santé, le recrutement au profit des hôpitaux et centres de santé. Il a également pris des mesures novatrices dans le secteur de la santé. Il s’agit de la politique de santé communautaire, des mesures de gratuité et évacuations sanitaires et les missions de chirurgie cardiaque sur place au Bénin. Pour ce qui est de l’encadrement du droit de grève, au départ la mesure a été critiquée, mais aujourd’hui tout le monde convient qu’elle était nécessaire. Les hôpitaux fonctionnent mieux, les populations ont les soins et les acteurs du secteur sont eux-mêmes satisfaits d’être utiles à la communauté. Les médecins fonctionnaires de l’Etat qui passaient peu de temps dans le public et allaient servir dans le privé, ont même été invités à choisir entre le secteur public et le secteur privé. Mais pratiquement, tous les médecins fonctionnaires de l’Etat ont opté pour le service public quittant le privé. Ceci a permis de renforcer leur disponibilité au service de l’hôpital public.
La fermeture des cabinets illégaux
En 2016, le secteur privé de la santé était caractérisé par une anarchie. Les cabinets ouvraient sans autorisation. Des personnes non qualifiées en étaient les responsables et prodiguaient les soins. Des soins de mauvaise qualité étaient donc administrés impunément aux populations. Les cas les plus choquants étaient les accouchements pratiqués par des personnes qui n’ont jamais appris l’art de l’accouchement et qui tuaient aussi bien nouveau-nés que femmes enceintes, sinon laissaient des séquelles définitives à ces dernières. Pour corriger cette situation et favoriser l’administration de soins de qualité à la population, le gouvernement a procédé à la fermeture des cabinets illégaux. Toutes ces actions ont eu pour effet d’améliorer l’offre de soins au profit des populations, avec un impact significatif sur les indicateurs de performance qui sont en nette progression.
Plusieurs hôpitaux équipés
S’agissant de l’équipement des centres hospitaliers, le ministère de la Santé a mis en place une unité d’Irm et un nouveau scanner moderne de grande capacité au Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm), l’équipement du Chud-Borgou de Parakou d’un scanner moderne de grande capacité et nous venons de commander un scanner de même qualité pour le Chud-Ouémé et le Chd-Zou. De même, plusieurs hôpitaux ont été équipé en appareils de radiographie (cas de Ouidah, Lokossa, Malanville, Djougou, Abomey) et acquis plus de 500 échographes multifonctions répartis dans près de 100 hôpitaux et centres de santé. Par ailleurs, pour corriger l’insuffisance de lits qui prévalait en 2016, le gouvernement a acquis un minimum de 700 lits (près d’un millier de lits) répartis dans tous les hôpitaux (centres hospitaliers universitaires, centres hospitaliers départementaux et hôpitaux de zone). Ce renforcement des capacités des hôpitaux a également pris en compte la mise à disposition d’autres équipements médicaux spécifiques de laboratoires destinés à améliorer leur efficacité au service des populations. En dehors de toutes ces actions, de 2016 à 2020, plus de 40 ambulances ont été acquises et actuellement 188 ambulances ont été livrées en août 2024 pour renforcer le système de référence des malades. « Grâce à ces acquisitions d’ambulances, les cas graves seront plus rapidement référés vers les hôpitaux en un laps de temps très court, ce qui augmente leurs chances d’être sauvés », a indiqué le ministre Benjamin Hounkpatin. Il a révélé que dans la plupart des centres de santé, d’ici 2 à 3 ans, des équipements modernes sont programmés pour être acquis
Construction/réhabilitation de centres de santé
Pour permettre au Bénin d’avoir des hôpitaux de références et des hôpitaux modernes, l’Exécutif a entrepris la construction/réhabilitation de centres de santé. Il a donc initié la construction d’un grand hôpital moderne. Il s’agit du Centre hospitalier international de Calavi (Chic) dont la construction est achevée et qui sera mis en service d’ici la fin de l’année 2024. C’est un hôpital de près de 500 lits, avec des équipements modernes de dernière génération, pouvant prendre en charge toutes sortes de maladies. Avec sa mise en service prochaine, les populations souffrant de maladies graves qui n’étaient pas bien traitées ici et qui n’ont pas les moyens d’être évacuées, pourront désormais être prises en charge dans le pays. De plus, les évacuations sanitaires à l‘étranger seront réduire sensiblement. Dans le même temps, le gouvernement du président Patrice accorde une attention particulière aux hôpitaux et centres de santé existants dont nous avons lancé la réhabilitation. Ainsi, le Cnhu a fait peau neuve et présente de plus en plus des conditions plus favorables à une offre de soins de meilleure qualité avec notamment la réhabilitation du service de réanimation. Un bloc de standard international a été construit pour les interventions de hautes spécialités dont la chirurgie cardiaque. En plus de tous ces ouvrages, il y a eu l’ouverture de nouveaux chantiers de construction de centres de santé d’arrondissements et d’hôpitaux de zone (cas des centres de santé de Bétérou, Kika, Goro et Alafiarou, Sanson, Tchatchou, Ouèdèmè-Adja, Zinvié, Coussi, Adjido, Avrankou, Wanrou, Koussoukpa, Atchoukpa, Avogbana, Sompérékou, Sororo, des hôpitaux de zone de Savè, Tchaourou, Allada-Toffo-Zè) qui sont soit déjà achevés, soit en cours de finition. En outre, des démarches sont engagées pour la construction d’autres infrastructures d’envergure comme l’hôpital psychiatrique d’Allada, l’hôpital de référence général et l’hôpital mère-enfant de Togbin, etc.
Recrutement de 2.753 professionnels de la santé
Le secteur santé a aussi bénéficié d’une attention particulière du gouvernement en ce qui concerne la mise à disposition de ressources humaines qualifiées. Avant 2016, la plupart des maternités dans les milieux ruraux étaient tenues par des agents non qualifiés (matrones, aides-soignantes) et très peu de centres de santé d’arrondissement disposaient d’un médecin. Il y avait également une insuffisance criarde d’agents de santé dans les hôpitaux. Aussi, il y a eu de 2016 à ce jour, le recrutement de 2.753 professionnels de la santé dont 471 médecins, 984 infirmiers et 445 sages-femmes. Grâce à ces recrutements, toutes les maternités aujourd’hui disposent d’au moins un agent de santé qualifié. De plus, 113 centres de santé de commune et d’arrondissement disposent d’un médecin. Outre tout cela, l’Etat a octroyé des bourses de formation à plus de 300 agents dans diverses spécialités médicales et paramédicales tant au Bénin qu’à l’étranger afin de renforcer l’offre de soins de qualité. Et, pour consolider cette dynamique, l’Exécutif a lancé récemment encore le recrutement de 796 autres agents. Au total, ces actions ont permis de rehausser le niveau des prestations de santé au profit des populations.
Patrice Zoundé (Coll)