14 personnes dont un militaire, ont comparu le vendredi 3 mai 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Arrêtées lors de la Présidentielle de 2021, elles sont poursuivies pour « tentative d’atteinte à l’exercice du droit électoral ».
Ils sont au total 14 personnes dont un militaire à comparaitre le vendredi 3 mai 2024, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Elles sont poursuivies pour tentatives d’atteinte à l’exercice du droit électoral dans le cadre des violences lors de la Présidentielle de 2024 au Bénin. Selon Banouto, les 14 prévenus étaient en préparation pour semer des troubles à l’ordre public et empêcher le bon déroulement de la Présidentielle de 2021. Lors de leur arrestation, dans une maison à Abomey-Calavi, il a été retrouvé des amulettes, des anti-balles traditionnels et des munitions dans les affaires de certains prévenus. Il a été également révélé lors des débats que des armes ont été découvertes sous-terre derrière la maison du meneur présumé du groupe, un jeune étudiant en master. A la barre devant le juge de la Criet, le jeune mis en cause a nié les faits. Il a affirmé que les 13 personnes arrêtées à son domicile y étaient pour « une cérémonie mortuaire ». Il a ajouté que ses hôtes étaient chez lui pour faire une « escapade ». Une variation de réponses qui a surpris les juges de la Criet. Ces autres co-prévenus ont aussi justifié leur présence en servant la même réponse. Le juge après avoir écouté les 14 prévenus, a décidé de renvoyer le procès au 10 mai 2024 pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats de la défense.
L. A.