Le procès de l’activiste politique Rémy Gnambakpo et d’un supposé journaliste s’est ouvert ce lundi 6 mai 2024 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il leur est reproché des faits de harcèlement par le biais d’un système de communication électronique. Ils sont accusés d’avoir diffamé l’ancien ministre et ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin. L’activiste politique et le prétendu journaliste auraient attribué des propos au président du parti Union progressiste le Renouveau dans le cadre de la Présidentielle de 2026. Devant le juge de la Criet ce lundi 6 mai 2024, les deux prévenus ont plaidé-non coupables. Ils ont rejeté les faits mis à leur charge. Contrairement à Rémy Gnanbakpo qui est poursuivi sans mandat de dépôt, le prétendu journaliste s’est présenté devant la Cour dans son gilet de détenu de la maison d’arrêt de Cotonou. Une autre troisième personne, une femme, est poursuivie dans la procédure contre le supposé journaliste. Poursuivie sans mandat de dépôt, elle n’était pas présente à l’ouverture du procès devant la juridiction spéciale. Après l’inculpation des prévenus, la Cour a ordonné la jonction des deux procédures. Le juge a, par la suite, décidé de renvoyer le dossier au 13 mai 2024 afin de permettre au supposé journaliste de préparer sa défense.