La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a déféré à la demande de mise en liberté provisoire de Romaric Bocopoursuivi pour « harcèlement par le biais d’une communication électronique » suite à des messages envoyés en privé au ministre du cadre de vie, José Didier Tonato. Ce lundi 6 mai, le jeune conseiller communal de Cotonou et membre du parti Bloc républicain peut donc regagner son domicile ou aller se faire soigner comme l’avaient demandé ses avocats. Il devra néanmoins payer 2 millions de caution. Son dossier est renvoyé au 1er juillet 2024.
Pour rappel, présenté à la barre le lundi 15 avril 2024, après son placement sous mandat de dépot, Romaric Boco a plaidé coupable. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a subséquemment présenté ses excuses au ministre José Didier Tonato et s’est dit prêt à le faire physiquement en présence de l’autorité ministérielle à qui il a avait adressé un message osé et outrancier dans le cadre de l’expropriation des propriétaires terriens situés dans l’emprise des travaux de la route des pêches.