Le Conseil des ministres du mercredi 10 mai 2023 a approuvé la contractualisation pour la réalisation, le contrôle et la surveillance des travaux de réhabilitation ou d’aménagement et de bitumage de routes. Au nombre des infrastructures routières visées par cette décision, figure la route Calavi Kpota-Ouèdo-Hêvié-Cococodji qui fera bientôt objet de réaménagement.
Depuis 2016, le gouvernement s’emploie à faire des infrastructures de transport, un levier stratégique pour le développement du Bénin, d’où le vaste programme d’aménagement et de bitumage de routes. Cette volonté politique s’est traduite par la progression de l’indice général du réseau routier qui est passé de 46% en 2016 à 63% en 2020, une prouesse constatée et saluée de partout, et qui mérite d’être amplifiée. En plus de tout ce qui est fait au titre du Pag 2016-2021, il est prévu à l’action 2 du Pag 2021-2026 « l’aménagement et/ou le bitumage de nouveaux axes routiers, ainsi que la réorganisation du système national d’entretien routier, ». A ce titre, au nombre des projets du secteur des Infrastructures figurent l’aménagement, le bitumage, la réhabilitation ou le renforcement de 1112 km de routes. Ces divers projets d’infrastructures routières qui consistent en l’aménagement, le bitumage, la réhabilitation ou le renforcement de 1112 km de routes concernent 31 communes dont la Commune d’Abomey-Calavi qui verra la route Calavi Kpota-Ouèdo-Hêvié-Cococodji bientôt réaménagée. Il est à rappeler que cette route fait l’objet de fréquentes grognes et critiques de la part des usagers vu qu’elle ne répond pas aux normes modernes. L’objectif visé par cette action pour le gouvernement est, entre autres, de moderniser et d’étendre le réseau routier national, de renforcer l’économie nationale et favoriser un développement territorial équilibré. Cette décision de contractualisation révèle que les derniers obstacles sont levés en ce qui concerne des projets annoncés et qui n’ont pas toujours démarré. « De même, il sera procédé à la contractualisation pour le contrôle et la surveillance pour divers autres projets déjà autorisés mais pour lesquels il restait cette formalité indispensable pour la bonne exécution des travaux », peut-on lire dans le compte rendu du Conseil des ministres.
Gabin Goubiyi