Le Comité de pilotage de la phase 1 du Programme d’appui à l’égalité du genre (Paeg1), a tenu le jeudi 25 janvier 2024, sa deuxième session au titre de l’année 2023. C’est la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, qui a procédé à l’ouverture des travaux. C’était en présence de la cheffe de coopération internationale de la Suisse au Bénin, Elisabeth Pitteloud Alansar et des différentes parties prenantes.
Faire le point des avancées de 2023, les difficultés et approches de solutions apportées, mais aussi et surtout des projections pour l’année 2024 de la phase 1 du Programme d’appui à l’égalité du genre (Paeg1). C’est l’objectif de la deuxième session du Comité de pilotage (Copil) du Paeg 1, qui s’est tenue le jeudi 25 janvier 2024 à Cotonou. Pour le secrétaire général du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, Gérard Kpatindé, le Copil est une occasion offerte aux acteurs pour partager les résultats obtenus, mais aussi les difficultés rencontrées dans l’exécution des plans de travail annuel au titre de l’année 2023. C’est le lieu de prendre de nouveaux engagements pour l’année 2024 sur les thématiques phares du programme à savoir la promotion du leadership politique féminin, femmes et promotion de la paix, la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) et la budgétisation sensible au genre, a-t-il fait savoir. La cheffe de coopération internationale de la Suisse au Bénin, Elisabeth Pitteloud Alansar, a abondé dans le même sens. Selon ses dires, cette deuxième session du Copil du Paeg 1 au titre de l’année 2023, est une opportunité d’échanges et de discussion pour bien baliser la nouvelle année qui commence. « Le comité de pilotage est un cadre d’échanges et de partages entre les différents acteurs du programme. Il permettra de fournir des données pour mesurer l’impact des actions menées et de mener des réflexions stratégiques pour atteindre les objectifs du programme. L’année 2023 a été une année charnière en ce sens qu’elle a permis de poser les balises dans une approche de co-construction avec les Osc et le Ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm) », a-t-elle déclaré.
Les acteurs portés vers la réussite du programme
En procédant à l’ouverture de la rencontre, la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, a laissé entendre que la tenue de cette deuxième session est l’expression du bon fonctionnement du dispositif de coordination du pilotage du Paeg 1. Elle offre l’occasion aux différents acteurs de jouer pleinement leur partition pour la réussite de ce programme. Elle les a invités à une participation active, à des réflexions productives, consensuelles et inclusives qui permettront d’atteindre les objectifs attendus. « Aussi, voudrais-je attendre de chaque participant, des contributions bien avisées pour qu’au sortir de cette rencontre, des orientations adéquates soient définies pour impulser le progrès dans la mise en œuvre de l’intervention de chaque partie prenante et dans l’atteinte des objectifs du programme », a-t-elle souhaité.
Quid du Paeg 1 ?
D’un coût global de 4,2 milliards de Fcfa, la phase 1 du Paeg, en cours dans les douze départements du Bénin pour une durée de 4 ans, est financée par la Coopération Suisse en appui au gouvernement du Bénin avec la contribution technique et financière de trois consortia d’Osc. Le Paeg a pour objectif de renforcer l’égalité de genre au sein de la société béninoise et de réduire de manière durable, la vulnérabilité socio-économique dans le pays. Piloté par le Ministère des affaires sociales, le programme met un point d’honneur sur le leadership politique féminin, la budgétisation sensible genre, la femme et promotion de la paix. Il prévoit, en outre, un appui renforcé à la lutte contre les Violences basées sur le genre (Vbg) dans cinquante centres de promotions sociales (Cps) avec l’implication des collectivités locales. Pour atteindre ces résultats, trois consortia d’Ong ont été retenus pour mettre en œuvre des actions concrètes. Il s’agit de « Baani » pour la zone 1 : Alibori, Atacora, Borgou, Donga), « Edidé » pour la zone 2 : Collines, Couffo, Mono et Zou, et « Rifonga-Wanep-Fenep » pour la zone 3 comprenant les départements que sont l’Atlantique, du Littoral, l’Ouémé et le Plateau.
Léonce Adjévi