La mise en œuvre du Projet d’appui au renforcement de la cohésion sociale, à la prévention de l’extrémisme violent et à la lutte contre les conflits liés à la transhumance se poursuit au Bénin. Du 2 au 5 septembre 2024 à Djougou et à Ouaké, les membres des mécanismes locaux de règlement de conflits sur le dialogue communautaire dans le département de la Donga ont vu leurs capacités se renforcer. La formation a été organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et le Royaume de Pays-Bas. Au cours des travaux, des experts ont entretenu les participants sur les conflits, le dialogue communautaire, les qualités des membres de gestion de conflits, les principes de base pour la constitution d’un comité de règlement de conflit, la nécessité de la présence dans les comités de règlement de conflits de toutes les couches sociales surtout des femmes et les jeunes, les techniques de règlement de conflits… Des cas pratiques ont été aussi examinés par les participants. A Djougou, la formation a eu lieu les 02 et 03 septembre 2024. A Ouaké, la formation a été organisée les 04 et 05 septembre 2024. La Commune a été représentée lors de la cérémonie de lancement des activités par le deuxième adjoint au maire. Dans toutes ces Communes, les séances de renforcement de capacités ont été lancées par la coordonnatrice du projet, Sakinath Bello. Après ces formations, le projet, avec le concours des autorités communales, de la Coalition nationale pour la paix (Cnp) va, dans un premier temps, formaliser ou redynamiser les mécanismes de résolution de conflits existant dans chacune des communes bénéficiaires du projet et dans un second temps, identifier ou mettre en place les démembrements des mécanismes au niveau des arrondissements et villages. Les participants à cette activité sont essentiellement composés des autorités au niveau communal, les membres de la Coalition nationale de paix, des chefs villages, leaders religieux et d’opinion, des femmes et des hommes des différentes communes bénéficiaires du projet. Au total, chaque village des Communes d’intervention du projet a envoyé une délégation composée de trois membres à savoir le chef village/quartier, un leader religieux et une représentante des femmes. L’objectif global du projet est d’accompagner les efforts consentis par le pays en vue de la consolidation de la paix et la prévention de l’extrémisme violent. Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail du projet, il est prévu de mettre en place 16 mécanismes locaux en matière de dialogue communautaire et de règlement des conflits et de renforcer des compétences de 3.000 de leurs membres en techniques de règlement de conflits. Mais avant de passer à la mise en place des 16 mécanismes locaux en matière de dialogue communautaire et de règlement des conflits, le projet a voulu renforcer les compétences de 3.000 membres des comités de gestion des conflits sur le dialogue communautaire et les techniques de règlement de conflit.
Serge Adanlao