La gouvernance à l’ère du Nouveau départ n’occulte aucun aspect du développement du Bénin. Elle est caractérisée par une intégration intelligente de toutes les dimensions. La photographie du Bénin, telle que présentée par le chef de l’Etat, Patrice Talon le jeudi 8 décembre 2022, à l’occasion de son discours sur l’état de la Nation, est une patente illustration de cette réalité.
Le Bénin amorce progressivement sa transition, d’un état de pays sous développé, à celui d’une Nation en voie de développement. Depuis qu’il a pris le pari d’œuvrer à la transformation structurelle et profonde du pays, le président Patrice Talon, s’y attelle résolument. Pour lui, tout ou presque est à refaire dans un pays en proie à la mauvaise gouvernance et à l’impunité et autres travers. Le défi est énorme et ambitieux. A cœur vaillant rien n’étant impossible, le chantre du Nouveau départ, homme de défi et de conviction, s’est mis à la tâche. Les critiques et injures ne vont point émousser son ardeur ou le détourner de l’objectif qu’il s’est assigné. A la croisée des chemins, les fruits semblent tenir les promesses des fleurs. En six ans d’exercice de pouvoir, le pays sort progressivement de l’ornière. Des fondations d’un développement prospère et harmonieux sont résolument posées. Même au niveau des deux défis majeurs que le Bénin s’est assignés pour 2022 à savoir, la santé et la sécurité, les lignes ont considérablement bougé. Quand bien même de nombreux efforts restent à faire pour aboutir à un niveau de satisfaction totale, on peut déjà se réjouir de ce que des signes encourageants et satisfaisants d’un Bénin qui se porte de plus en plus mieux et qui est lancé sur la voie du développement sont notés. Le Bénin tel qu’il se présente en 2022, se démarque à maints égards de son statut d’il y a quelques années. Ceci fait dire à nombre d’observateurs que nous sommes en face d’un autre Bénin, un Bénin nouveau, un Bénin qui attire et qui séduit. L’une des raisons qui fouettent l’orgueil et la fierté collectifs et qui amène à se réjouir de ce qui est fait pour sortir le Bénin des sentiers battus, est que toutes les dimensions du développement sont prises en compte dans la marche entreprise vers l’émergence. A titre indicatif, on peut citer l’option de promotion de l’enseignement et la formation techniques et professionnels et de soutien et appui aux acteurs des séries scientifiques, l’épanouissement de la gent féminine qui est au cœur de l’action gouvernementale. Sur ce registre, outre la création de l’Institut national de la femme (Inf), on peut également noter le vote et la promulgation de la loi n°2021-11 du 20 décembre 2021 portant dispositions spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe des personnes et de protection de la femme en République du Bénin. A tout ceci, on peut ajouter, les nombreux progrès au plan énergétique, l’accès à l’eau potable, la décentralisation, les sports, le cadre de vie, les infrastructures routières sans oublier l’économie.
Un point d’honneur mis sur l’emploi
L’’autre pari que le gouvernement est en train de tenir et que le président Talon n’a pas occulté est le défi de l’emploi. Ici, un fait important est à noter. Il devient de plus en plus probant et concourt à la concrétisation d’un engagement du Chef de l’Etat. Patrice Talon a d’ailleurs levé un coin de voile sur les performances réalisées sur le volet emploi. Sur ce registre, on observe « Un marché de l’emploi où, en dehors des recrutements au profit des Forces de défense et de sécurité, l’Etat a déjà procédé au recrutement direct de près de 3.000 agents dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la justice entre 2021 et 2022. Sans oublier plus de 3.000 bénéficiaires en 2022 du projet d’insertion des jeunes et du Programme spécial d’insertion dans l’emploi. A Glo-Djigbé, dans la Zone industrielle, c’est plus de 6.000 jeunes béninois qui sont déjà employés à un titre ou à un autre », a notamment dévoilé le chef de l’Etat. Ces chiffres fort évocateurs amènent à tirer la conclusion que le Bénin tient progressivement le pari de la réduction drastique du taux de chômage et de sous-emploi.
Gabin Goubiyi