La campagne électorale de l’élection des professionnels des médias devant siéger à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la communication bat son plein sur tout le territoire national. Chaque candidat y va selon ses moyens et ses stratégies pour grimper dans l’estime des électeurs et les rallier à sa cause. Nous avons fait pour vous le tour d’horizon des motivations de quelques candidats en lice.
Armand Hounsou, candidat audiovisuel : « Je suis le candidat d’union de tous les acteurs »

« Je suis solidaire et comptable du bilan de la mandature actuelle de la Haac qui s’achève. Aujourd’hui, il y a un élan d’union nationale autour de ma modeste personne. Vous allez le voir le 9 juin, cet élan autour de ma candidature. Ma candidature est une candidature d’union nationale de tous les acteurs et de toutes les générations. Armand Hounsou est le candidat d’union entre le public et le privé. Armand Hounsou est une candidature d’union nationale entre la presse écrite, l’audiovisuel et la technique. Si nous commençons par avoir des discours clivants, on n’obtiendra rien et personne ne nous prendra au sérieux parce que nous n’avons pas des discours unificateurs. Je voudrais faire ce qui est de mon devoir pour que cette presse soit une et indivisible…Nous devons tout faire pour que les représentants que nous envoyons à la Haac soient accessibles, soient ouverts. Je voudrais qu’on lise entre les lignes et qu’on cesse de nous prendre pour des briques de 15. Moi je ne suis pas du genre ôte-toi que je m’y mette. Ce sont ces choses-là qui tuent la presse. »
Brice Ogoubiyi, candidat presse écrite : « Je suis le meilleur choix »

« En demandant aux professionnels des médias et promoteurs d’entreprise de presse de me choisir comme le représentant de la presse écrite au sein de la 7ème mandature de la Haac, ma modeste personne entend mettre son expérience au service de l’institution de régulation pour permettre l’amélioration substantielle des conditions de vie et de travail des acteurs des médias. Dans mon projet de mandature fait de la trentaine d’années d’exercice du métier, j’ai fait un diagnostic clair de la situation. Il en ressort que la situation de la corporation n’est pas reluisante. Tout en comptant sur les réformes en cours pour changer plus ou moins la situation, je compte sur l’adhésion des autres conseillers et des associations des professionnels des médias et des patrons de presse pour contribuer à la valorisation de la carte de presse, à la révision de la fiscalité des entreprises de presse et à une meilleure régulation des médias en ligne. Pour cette période de campagne électorale, nous n’avons pas voulu être démagogiques. Dans la distraction et donnant priorité au contact physique, j’échange avec les professionnels des médias et patrons de presse pour obtenir leur confiance, car ils savent que je suis le meilleur choix. »
Sévérin Télesphore Gove, candidat technicien des Télécoms : «J’engagerai des actions efficaces pour le financement des éditeurs privés et publics »

« C’est l’heure de la révolution dans la communication audiovisuelle au Bénin. Dans un contexte de la modernisation des systèmes de production, d’édition et de diffusion des contenus audiovisuels fondés sur la télévision numérique terrestre (Tnt), je m’engage à être un maillon efficace de cette chaîne numérique de valeur. Je participerai efficacement au développement technique de toutes les chaînes radiophoniques et télévisuelles. J’engagerai des actions efficaces pour le financement des éditeurs privés et publics. Je reste engagé pour la formation professionnelle, pour la qualification des jeunes professionnels des médias acteurs principaux de la chaîne de valeur. Je construirai avec les autres conseillers un cadre de régulation des systèmes numériques d’édition et de diffusion des contenus audiovisuels en se basant sur la loi organique n°2022-13 du 5 juillet 2022 de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication. Vive les communications audiovisuelles au Bénin. Je vous remercie »
Zakiath Latoundji, candidate audiovisuel: « Créons le changement souhaité pour la presse béninoise »

« Je suis candidate parce que la Haac est l’instance chargée de nous protéger et d’œuvrer pour notre bien-être. Mais, aujourd’hui, le constat est amer après plus de trente (30) ans d’existence de cette institution. Avec vous et grâce à vous, je veillerai à faire bouger les lignes. Moi candidate, vous constaterez la différence.
Chers confrères et consœurs, si vous m’accordez votre confiance, je saurai faire preuve d’indépendance, de transparence, de responsabilité et d’éthique, car il s’agit là de valeurs essentielles pour une représentation juste et équitable. En travaillant ensemble avec détermination, nous allons réussir à construire un paysage médiatique fort et équilibré.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec une vision claire pour notre avenir. Je crois fermement que chaque voix compte et que chaque acteur peut faire une différence. Je vous invite donc à sortir massivement pour voter et porter votre choix sur ma personne le 09 juin 2024. Car, ensemble, nous pouvons construire un avenir meilleur, ensemble nous pouvons créer le changement que nous souhaitons pour la presse Béninoise.
En toute franchise, je vous le dis : faites-moi confiance ! Avec moi, nous serons mieux représentés au sein de notre instance de régulation, la Haac. »
Basile Tchibozo, candidat presse écrite : « Nous allons nous battre pour que la victoire soit élégante»

« Nous ne sommes plus dans le jeu, nous sommes dans l’enjeu. Parce que définitivement, la Haac est devenue une institution précieuse qui regroupe 98% de notre vie professionnelle et que par conséquent, on doit y aller et travailler pour la corporation. J’estime que tant qu’il y a encore des choses à faire, il y a toujours un grain à apporter. Et ce grain là je compte l’apporter en lien avec les acteurs des médias pour relever les défis de la corporation. Les défis, vous les savez bien. Il y a les réformes qui sont en cours. Vous savez bien que le monde des acteurs des médias est un monde aujourd’hui extrêmement difficile. Avec beaucoup de complication existentielle, les professionnels des médias sont dans la souffrance énorme. Je crois qu’il faut agir de façon rapide et absolue. La thérapie doit être de choc pour amoindrir un peu la massivité des drames que vivent les professionnels des médias. En plus de ça, vous savez que le monde de l’entreprise est difficile aujourd’hui. L’entreprise de presse est en difficulté. Les apports médias étatiques sont en berne et depuis un bon moment, je crois que l’entreprise de presse souffre. Les faîtières sont en difficulté. La maison des médias est en décrépitude. Autant de défis absolus, alarmants et éminents qu’on doit essayer peu ou prou de résoudre ensemble avec l’ensemble des conseillers si par la grâce de Dieu vous m’y amenez. Je crois que, loin de tergiverser, de façon ramassée, c’est ce qu’on pourrait dire parce que le professionnel des médias aujourd’hui vit sans convention de travail, il vit sans assistance sanitaire. Il vit dans une situation d’absence de plan de carrière. Sa carte de presse qui est la sienne n’est pas encore valorisée à travers tous les avantages qui doivent aller avec. C’est autant de choses que nous allons essayer de faire pour que désormais, définitivement, on sorte un peu de cette ornière-là. Nous allons nous battre pour que la victoire soit élégante, qu’elle soit grande, qu’elle soit belle. Qu’elle regroupe tout le pays et que chaque région de notre pays puisse se voir à travers cette victoire afin que la presse puisse décoller à travers une Haac 7ème mandature qui nous ressemble. »
Franck Kpochémè, candidat presse écrite : « Un ardent défenseur de la liberté de la presse »

« Franck Kpochémè, le candidat idéal La candidature de Franck Kpochémè, actuel Conseiller à la Haac 6ème mandature est la suite logique du cheminement entamé avec les professionnels des médias depuis plusieurs années. Ancien Président de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (Upmb), Franck Kpochémè est un ardent défenseur de la liberté de la presse. Il est reconnu également pour son attachement indéfectible à la promotion d’une presse responsable. Il s’est engagé sur plusieurs fronts pour s’opposer à la fermeture des espaces de liberté. Précurseur de la spécialisation des journalistes et des médias, Franck Kpochémè a soutenu et défendu cette option dans le cadre des travaux des réformes dans le secteur de la presse. Il fait partie de ceux-là qui estiment que pour améliorer le secteur des médias au Bénin, il faut intervenir sur les leviers comme l’accès à la profession, la qualité de la formation des acteurs, la mise en place de véritables entreprises de presse, les conditions de vie des acteurs et autres. Ces idées sont fort heureusement prises en compte dans le projet de réformes voulu par le Président de la République, Patrice Talon et vont certainement connaître leur mise en œuvre au cours de la prochaine mandature. Dans une Nouvelle Alliance avec les professionnels des médias, le candidat Franck Kpochémè entend véritablement œuvrer pour des réformes véritablement au service des médias. La maîtrise des rouages de l’institution qu’est la Haac, la connaissance des dossiers vidés et en cours sont des atouts dont il peut se prévaloir pour la ‘’Continuité’’ de la mission. Avec lui donc, il ne s’agira pas de perdre le temps de connaître les dossiers, mais de continuer là où la précédente mandature se serait arrêtée. Il s’agira plutôt de renforcer l’existant, de mettre en place de nouveaux lobbies de concert avec les professionnels des médias. Franck Kpochémè s’engage à œuvrer pour une HAAC plus efficace pour garantir une régulation juste et équitable des médias au Bénin. Il défend une autorité de régulation davantage soucieuse de la liberté d’expression et de la protection des droits des journalistes. »
Deen C. Sanda, candidat technicien des Télécoms : «L’enjeu est grand et la détermination est totale »

« Chers confrères techniciens des télécommunications, le 9 juin prochain, les professionnels des médias toutes catégories confondues éliront la 7ème fois consécutive leurs représentants devant siéger au sein de l’institution de régulation : la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication. En ce moment solennel de la campagne électorale, je souhaite aux uns et aux autres une bonne campagne électorale et que le fair-play règne dans tous les états-majors de campagne. L’enjeu est grand et la détermination des uns et des autres est totale. En ma qualité de candidat catégorie technicien des télécommunications, je demande aux confrères d’être focus et de ne pas céder à la manipulation. Le fair-play qui a régné jusque-là est le signe de la maturité qui a toujours caractérisé cette élection des professionnels des médias. En dotant notre pays d’une constitution au lendemain de la conférence nationale des forces vives de la nation en 1990, le Bénin a opté pour une démocratie basée sur le multipartisme intégral. Ainsi donc aux termes des dispositions des articles 142-143 l’institution de la Haac a été créée se positionnant comme instance régulatrice des médias et de défense de la liberté de presse. A l’heure du bilan, les résultats sont mitigés surtout en ce qui concerne les conditions de vie et de travail des professionnels. Malgré les efforts des mandatures passées et celle en cours, nous devons aller plus loin pour éliminer les déséquilibres existentiels. Nous devons sortir du clientélisme et prendre nos marques, c’est-à-dire proposer une alternance crédible gage d’une sécurité pour tous ».
Kponou Georges Sènan, candidat technicien des Télécoms :« Le challenge est le renforcement du capital des hommes et femmes des médias »

« Parler de soi-même est un exercice qui n’est pas souvent évident. Soit on rentre dans l’excès teinté de narcissisme ou dans la sobriété empreinte d’altruisme. Mais quand je considère la cible qui est la mienne dans ce contexte de l’élection des professionnels des médias devant siéger à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) au titre de la 7ème mandature, je dirai simplement « Pour vous, qui suis-je ? ». Et je vois combien parmi vous sourire en répondant. Parmi les pairs, il y a des pères, des mentors. Mais aujourd’hui parmi les pères techniciens, il y a désormais Kponou Georges Sènan que je suis. Technicien basse et haute fréquence de formation, je cumule une vingtaine d’années d’expériences professionnelles. Homme de terrain, j’ai participé à l’implantation du plus grand nombre de stations de radiodiffusion sur l’ensemble du territoire national. Précurseur des médias en ligne au Bénin avec PLusPrès Fm et PlusPrès Tv, j’ai contribué à l’avènement des webmedias au Bénin et notre expérience a été impactant sous d’autres cieux. De mes expériences pratiques du terrain qui ont créé un contact permanent avec mes collègues, des observations qui en ont été recueillies et de l’analyse que j’en ai faite se dégage un diagnostic dont le mot clé est et demeure ‘’Formation’’. Avec l’avènement du numérique et surtout de l’intelligence artificielle qui n’épargne pas le monde de la communication et des médias, le challenge aujourd’hui est le renforcement du capital des hommes et femmes des médias pour être à la hauteur des attentes de la clientèle, des annonceurs et des cibles tout en restant collé aux textes fondamentaux de l’exercice des métiers de professionnels des médias et de la communication. Ce challenge appelle à l’action et moi, Kponou Georges Sènan, je réponds « Me voici ! ». Oui me voici, pour qu’ensemble nous relevions ce défi. Et vous, me connaissant, déjà vous vous dites assurément « ECCE HOMO ». « Ensemble, nous le pouvons ! »
Lionel Gbègonnoudé, candidat technicien des Télécoms : « Apporter mon expertise dans les prises de décision au profit de la corporation »

« Représenter les techniciens à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication est une ambition qui vient du profond intérêt que j’ai développé au cours de ma carrière pour la technique audiovisuelle, ainsi que pour les questions de régulation qui y sont associées. Elle pourrait me donner l’opportunité d’apporter mon expertise dans les prises de décision au profit de la corporation, d’approfondir mes connaissances dans le domaine de la régulation et de contribuer à son amélioration. Elle serait aussi l’occasion avec l’ensemble des collègues, de relever quelques défis auxquels les professionnels des médias sont confrontés à savoir l’amélioration des conditions de vie et de travail, le renforcement des compétences professionnels, les défis liés aux nouveaux médias et la valorisation des métiers des professionnels des médias. La reconnaissance et la valorisation des mérites des techniciens contribue à créer un environnement favorable où chacun se sent motivé, apprécié et inspiré à donner le meilleur de lui-même. »
Guy Modeste Adjimon Sèmassa, candidat technicien des Télécoms: « je veux œuvrer à l’obligation de déclaration de tout employé à la Cnss »

« La dynamique utile ! Votez Guy Modeste Adjimon Semassa le 09 juin prochain, c’est : faire de la validation des acquis de l’expérience (Vae), le principal levier du développement professionnel du technicien des télécommunications. Œuvrer à donner plus de valeurs aux compétences des techniciens des télécommunications en tournant la page de l’amateurisme et de l’indifférence subie. Le candidat Guy Modeste Adjimon Semassa veut œuvrer à l’instauration de la procédure de validation des acquis de l’expérience (Vae), pour la reconnaissance des compétences professionnelles en vue de l’obtention des certifications, veiller dans le secteur des techniciens des télécommunications à l’application de la réforme liée à l’obligation de déclaration de tout employé à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) pour favoriser l’épanouissement socio-économique des techniciens ; Participer personnellement et pleinement à la dynamisation des cadres de concertation pour renforcer la solidarité et l’assistance au sein de notre communauté. Guy Modeste Adjimon Semassa, Chef service technique à la Radio et Télévision Hémicycle, il est ingénieur en électronique. À son actif, il possède le Certificat en gouvernance électronique appliquée à la production audiovisuelle et à la numérisation des archives audiovisuelles à Guangzhou IT University (Chine) et un Certificat en radio électricité à l’Université Technologique de Beijing (Chine). Il est également titulaire d’un Master en Maintenance et Gestion des infrastructures et Équipements (2IE). Comme expériences professionnelles, en dehors de son poste à l’Assemblée nationale, le candidat a été chef service informatique au Ministère de la Communication et TIC et est fondateur de l’école d’enseignement technique en électronique, électricité et informatique : IMA-BENIN FORMATION à Porto-Novo. »
Mouléro Marius S. Kindji, candidat audiovisuel : « Nous devons aller plus loin dans le combat pour une presse libre »

« Chers journalistes, chers professionnels des médias,
La campagne pour l’élection des représentants des professionnels des médias à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), 7ème mandature continue et se déroule dans la quiétude.
C’est le moment pour mon équipe de campagne et moi de dire un grand merci aux confrères et consœurs qui ont accepté de nous accorder une attention particulière en partageant avec nous, notre projet de campagne. De Natitingou à Djougou en passant par Bassila et Bantè, le Mono, le Couffo, l’Ouémé, le Plateau et toutes les autres localités sillonnées, nous avons compris la forte mobilisation autour de notre rêve pour la presse béninoise.
Nous devons aller plus loin dans le combat pour une presse libre. Une fois élu, nous allons nous évertuer afin que la Haac continue d’être réellement et véritablement une institution de régulation de l’audiovisuel et continue de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse, ainsi que de tous les moyens de communication de masse, dans le respect de la loi. Je vous donne rendez-vous le 9 juin 2024, jour du vote pour une victoire écrasante de votre candidat, la perle rare de la presse béninoise, gage de la valorisation de notre profession.
Allons plus haut ».
Sergino Lokossou