La 63ème session de la conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a pris fin le dimanche 9 juillet. Elu à l’unanimité nouveau président en exercice de l’Organisation sous-régionale, le président du Nigeria, Bola Tinubu, a entre autres poirotés, le combat des changements anticonstitutionnels.
Le nouveau président de la conférence des chefs d’Etat de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Bola Tinubu, n’entend pas apporter son soutien aux changements anticonstitutionnels. Désigné à l’unanimité le dimanche 9 juillet 2023, le président nigérian a annoncé les couleurs. En Guinée-Bissau, devant ses pairs, il a signifié que la démocratie sera le socle de son action à la tête de l’institution sous-régionale. Le président du Nigeria a choisi des mots forts, des formules choc pour dénoncer et condamner les coups d’État dans la sous-région.
De nouvelles sanctions contre le Mali, le Burkina-Faso et la Guinée sont-elles à venir ? Pas pour le moment, mais un nouveau sommet aura bientôt lieu pour faire le point de la situation dans ces trois pays.
Dans la capitale de la Guinée-Bissau, certains chefs d’État n’ont pas été du tout contents parce que certains de ces pays, où il y a une transition militaire et où il y a des jeunes se sont installés au pouvoir, ont refusé récemment de recevoir des émissaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Il y a eu également des discussions autour de l’installation, par exemple, d’une force de la Cédéao avec deux objectifs : lutter contre le terrorisme dans l’espace Cédéao et intervenir si nécessaire dans des États pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Il a également été question de la prochaine fin de mission de la Minusma au Mali, et les inquiétudes que ressentent déjà des populations des États de la sous-région.
Source: Rfi