Depuis le 13 février et ce jusqu’au 13 mars prochain, se tient au Lycée technique Coulibaly, un atelier sur la situation de travail. Les participants à cet atelier qui s’inscrit dans une dynamique de révision des curricula de formation dans l’enseignement technique, ont reçu hier, mercredi 22 février 2023, la visite du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (Mestfp), Yves Kouaro Chabi.
Le gouvernement du président Patrice Talon met un point d’honneur sur l’enseignement technique au Bénin. Cette option a été faite après l’échec de l’enseignement général qui a révélé des insuffisances au fil des années. Organe moteur et pilote de la déclinaison de cette ambition gouvernementale, l’Agence de développement technique (Adet) a initié un atelier qui regroupe des experts de plusieurs secteurs d’activité. L’atelier qui se tient au Lycée technique Coulibaly depuis le 13 février 2023, est déféré à l’expertise de France éducation international (Fei). A en croire Fructueux Aho, directeur général de l’Adet, cet atelier est le premier d’une série. La première étape sera consacrée à l’élaboration des curricula de formation. Mustapha Lawal, chef de projet Fei auprès de l’Adet, va pour sa part, remercier le gouvernement pour la confiance placée à France éducation international pour la conduite de l’atelier. A l’en croire, l’atelier regroupe des professionnels de divers secteurs et se penche sur la fonction de travail des différents métiers similaires. Le travail consiste à dresser le portrait complet du métier et va déboucher sur la phase suivante qui sera l’établissement du référentiel de compétences. La dernière étape sera le référentiel de formation qui sera l’outil de base à la disposition des enseignants qui les exploiteront au profit de la formation des apprenants. A l’issue de la visite, ministre de l’Enseignement secondaire, technique et de la formation technique (Mestfp), Yves Kouaro Chabi s’est réjoui de la conduite de l’atelier qui débouchera sur l’élaboration des curricula qui seront exploités dans le cadre des nouveaux lycées et des nouvelles écoles de métiers en construction. Au total, 50 commissions sont prévues pour travailler sur 50 métiers. Les fruits des travaux seront exploités dans les écoles de métier. La finalité est d’arrimer la formation au marché de l’emploi. Signalons que pour atteindre cet objectif, le gouvernement envisage la mise en place, à l’horizon 2026, de trente lycées techniques agricoles, sept écoles de métiers, six lycées scientifiques, deux écoles normales scientifiques supérieures et la rénovation des anciens lycées techniques.
Gabin Goubiyi