(la passion et l’excellence se cultivent)
Nichée au cœur de Kpéssou, dans la Commune de Tchaourou, la ferme K-D.K incarne une vision ambitieuse pour l’élevage des aulacodes en Afrique. Sur plus de 200 hectares, cette ferme agro-industrielle, que promeut le député Charles Toko et dirigée par Esaïe Akakpo, aspire à devenir le leader de la production d’aulacodes au Bénin et au-delà. En associant innovation, rigueur et passion, elle contribue à la promotion de l’aulacodiculture, un secteur en plein essor dans la sous-région.
La section d’élevage des aulacodes, dirgée avec brio par Bienvenu Lokonon, reflète un savoir-faire impressionnant. Grâce à son leadership, chaque détail est méticuleusement pris en charge, qu’il s’agisse de l’alimentation, de l’hygiène ou de la prévention des maladies. Ce travail de précision est régulièrement enrichi par la participation des lycéens du Lycée Technique Agricole K-D.K. Ces derniers bénéficient d’un programme d’alternance qui combine deux semaines de cours théoriques avec deux semaines de pratique intensive sur le terrain. Parmi eux, Catherine Eklou, élève, en TC2, se distingue par son engagement exceptionnel. Passionnée par l’élevage des aulacodes, elle est devenue un pilier de cette section, maîtrisant chaque étape de l’aulacodiculture. Son dévouement illustre la pertinence de l’approche éducative du lycée K-D.K, où la théorie et la pratique se conjuguent harmonieusement pour former des professionnels aguerris.
Un secteur prometteur pour l’Afrique subsaharienne
L’aulacode, souvent désigné à tort comme « agouti » ou « hérisson », est une espèce endémique de l’Afrique subsaharienne. Sa chair savoureuse et prisée en fait l’un des gibiers les plus consommés de la région. Les efforts déployés à la ferme K-D.K contribuent à améliorer les techniques d’élevage, augmentant la taille des portées et la productivité des femelles. Avec une moyenne de 4,2 aulacodeaux par portée et 1,8 portée par an, l’exploitation mise sur des méthodes modernes et adaptées aux réalités locales. En outre, les résultats obtenus à K-D.K participent à la vulgarisation de l’aulacodiculture dans plusieurs pays africains, renforçant ainsi la souveraineté alimentaire et économique du continent.
Une vision pour l’avenir
L’honorable Charles Toko voit grand pour l’aulacode. En faisant de la ferme K-D.K une référence continentale, il entend positionner le Bénin comme le leader africain de la production de cet animal. Ce rêve est porté par une équipe dévouée et des infrastructures de pointe, mais aussi par des initiatives éducatives innovantes qui façonnent les talents de demain. L’élevage des aulacodes à la ferme K-D. K va bien au-delà de l’aspect économique. C’est un laboratoire vivant où se rencontrent passion, apprentissage et innovation. En témoigne le parcours inspirant de Catherine Eklou, preuve vivante que l’excellence est le fruit d’un travail acharné et d’un encadrement rigoureux. Avec de telles ambitions et un engagement sans faille, la ferme K-D.K est en passe de transformer l’élevage des aulacodes en un pilier du développement agricole béninois. Une histoire à suivre, et un modèle à célébrer.
Cell com K-D.K