La salle des fêtes de la Mairie de Parakou a servi de cadre à une journée de réflexion sur l’organisation et la gestion des gares routières de Parakou. Cette journée qui s’est tenue le jeudi 17 février 2022, a permis aux acteurs du secteur et aux autorités municipales de réfléchir sur des approches de solutions pour régler les problèmes qui minent le secteur.
L’objectif de cette journée de réflexion est de trouver des approches de solution aux différents problèmes qui minent le secteur du transport en général et en particulier la gare centrale de Albarika.
Inoussa Chabi Zimé, maire de Parakou, à l’ouverture des travaux, a indiqué que la journée de réflexion sur le secteur de transport notamment sur les gares routières de Parakou est d’une importance capitale pour le développement de la ville. Car, la tenue de cette journée vise à remettre les choses à l’endroit en ressortant les vraies causes des problèmes et proposer des approches de solutions idoines. L’autorité municipale a rappelé les problèmes tels que le hors parc, le racolage et le retour des compagnies de transport à leur siège. Le maire a exhorté les participants à proposer une véritable feuille de route qui définit le plan de sortie de crise.
Deux principales communications ont servi de base aux réflexions qui ont abouti à la formulation des recommandations pour le bonheur de tous les acteurs du secteur de transport de Parakou. « L’historique des gares routières de Parakou », la première communication, a été présentée par le directeur des affaires juridiques et du contentieux de la mairie de Parakou tandis que la seconde a levé un coin de voile sur les causes des problèmes des gares routières. Elle a été développée par Issiaka Koukoui, directeur de Att et président du Gie-Gcta des promoteurs des cars et autocars. Les communications ont permis d’évoquer les problèmes qui minent le secteur. Ces derniers se résument au racolage, au défaut d’assainissement et d’électrification du parc, au paiement des droits d’accès au parc, à l’exclusion du Gie-Gcta dans la gestion du parc, à la concurrence déloyale, à l’implication des acteurs hétérogènes dans la gestion du parc; à l’admission au parc des compagnies sans autorisation de transport public et à la mauvaise disposition des compagnies sur le parc. Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue des travaux de groupe. On peut citer : le pavage de l’entrée et de la sortie du parc, la maintenance régulière des installations électriques du parc, le retour de certaines compagnies sur leur site, la création de cadre de concertation, la réduction du nombre de racoleurs à 3 par compagnie etc.
Abdourhamane Touré