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Gouvernance du Bénin depuis 2016 : Le verbatim de Bio Tchané sur Global Africa Telesud

La Rédaction par La Rédaction
18 avril 2025
dans Actualités
Durée de lecture : 15 mins de lecture
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Gouvernance du Bénin depuis 2016 : Le verbatim de Bio Tchané sur Global Africa Telesud

Abdoulaye Bio Tchané a abordé les grands sujets de l'actualité

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Le mercredi 16 avril 2025, le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané était l’invité de Babylas Boton sur l’émission « Le Talk » de Global Africa Telesud. Sans langue de bois, le numéro 2 du gouvernement a opiné sur la gestion du Bénin depuis avril 2016. Ci-dessous, l’intégralité de l’émission.

Babylas Boton : Comment vont les Béninois aujourd’hui ?

Abdoulaye Bio Tchané : Le Bénin va bien, les Béninois, dans leur ensemble vont bien. Ils iront de mieux en mieux si je m’en tiens à tout ce qui est train d’être déployé en termes de politiques, de réalisations, d’amélioration des conditions de vie et tout simplement du social.

Depuis bientôt 10 ans, le Bénin est dirigé par une nouvelle équipe avec de nouvelles méthodes. Que peut-on retenir aujourd’hui des actes du président Talon à la tête du Bénin ?

La vision et la méthode. La vision, elle est là : transformer le Bénin et se réaliser soi-même. La méthode, c’est dire que tout ce qui va être fait, doit être au départ planifié.

Parlez-nous de quelques résultats à l’actif du gouvernement

Au plan macroéconomique, cela fait presque 9 ans que nous avons un budget. Ce budget réel est apprécié par tout le monde. Deuxièmement, c’est au niveau des secteurs qui tiennent l’économie. Un pays initialement connu pour son agriculture, le coton notamment, est aujourd’hui plus ouvert. Nous avons plusieurs autres filières qui se font remarquer comme le tourisme. Nous voulons faire du tourisme, un secteur important de notre économie. Cela se voit à Cotonou, à Ouidah, Allada, Abomey, Nikki etc. La gouvernance aussi et cela est très importante avec la création de la Criet et d’autres mesures importantes pour dire que les choses doivent changer, l’impunité doit cesser.

J’ai rencontré certains de vos compatriotes qui ont dit que le bilan est catastrophique. De la précarité de l’emploi à la suppression du droit de grève aux travailleurs en passant par la fermeture du champ politique, les exilés et prisonniers politiques. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

La première chose, si le bilan était si catastrophique, je suis sûr que vous ne seriez pas là. Vous êtes aussi là, parce que vous avez vu et entendu de l’extérieur que le Bénin est différent. La deuxième chose, je peux être spécifique sur chacun de ces points. Sur l’emploi par exemple, en 2016 quand le président Talon venait au pouvoir, dans le premier Programme d’action du gouvernement, nous avons projeté que nous allons créer sur le quinquennat 500 000 emplois. Figurez-vous sur le seul quinquennat, nous avons créé 800 000 emplois.

Il va falloir énumérer les types d’emplois créés et dans quels secteurs !

Sur le deuxième quinquennat, nous avons prévu de créer un minimum de 1 300 000 emplois. Sur les quatre premières années de ce quinquennat, nous en avons créé plus de 1 300 000 emplois. D’où viennent ces emplois ? Ces emplois ne sont pas dans l’administration. Et c’est cela, la principale erreur que beaucoup font. C’est important de le dire et de le faire savoir aux plus jeunes qui ambitionnent d’être sur le marché de l’emploi. En 2016, quand nous avons fait notre évaluation, près de 3 millions de jeunes qui soit ont été à la recherche de l’emploi, soit à leur emploi qu’ils souhaitaient changer. Ils sont déjà dans l’agriculture. En 2016, nous produisions 300 000 tonnes de coton. Aujourd’hui, nous sommes à presque 700 000 tonnes. Nous produisions à peine 100 000 tonnes de soja. Aujourd’hui, nous produisons près de 600 000 tonnes de soja. Nous produisions à peine 100 000 tonnes de riz. Nous en produisons 300 000 tonnes aujourd’hui. Nous ne produisions pas de produits transformés essentiellement. Nous avons décidé que depuis l’année dernière (2024), plus aucun produit ne serait exporté de façon brute. Aujourd’hui, nous exportons des teeshirts vers les Etats-Etats. D’ici la fin de l’année, si vous allez à Glo-Djigbé, 50 000 jeunes vont y travailler.

J’ai l’impression que vous déshabillez Paul pour habiller Pierre car beaucoup d’emplois ont été supprimés et des entreprises fermées!

 Les entreprises fermées, l’ont été dans le cadre de la restructuration de l’économie. Les emplois à créer pour l’économie ne sont pas créer dans la fonction publique. Et ce sont essentiellement les emplois dans la fonction publique qui ont été supprimés pour être remplacés par d’autres administrations.

Comprenez-vous qu’un employeur puisse utiliser un employé indéfiniment à durée déterminée ?

Je vais vous expliquer la réforme du marché du travail qui est un des progrès réalisés dans ce pays. Quand vous regardez autour du monde, les pays dans lesquels vous avez le moins de chômeurs possibles, sont les pays dans lesquels le marché du travail est le moins régulé, où on a moins de contraintes sur les entreprises, sur les administrations publiques.

Les Cdd sont quand-même régulés partout au monde !

Je suis désolé, ne le dites pas parce que ce n’est pas juste. Là où vous avez l’assurance de l’emploi, le moins de chômeurs, c’est là où vous avez la flexibilité dans le monde du travail, où l’entreprise peut recruter quand elle veut. Si vous obligez une entreprise qui n’a pas besoin de monde à en garder parce que vous avez mis une loi ou un décret pour le faire, c’est une erreur parce que cette entreprise qui peut recruter 10 personnes va fonctionner avec les 10 personnes. Il faut laisser l’ouverture pour permettre aux entreprises qui en ont la capacité de recruter les gens. Si vous voter une loi pour dire que toute Pme qui recrute une personne doit lui donner forcément un Cdi, vous voyez le risque ?

Pas un Cdi directement ! Cela commence par un Cdd et on en limite le nombre. Ne craignez-vous pas d’abus de la part des employeurs ?

Il peut avoir des abus comme et ces abus doivent être sanctionnés, la loi le prévoit ; mais ne laisser pas le sentiment aux téléspectateurs ou aux citoyens de penser que parce qu’on fait des Cdd, ce n’est pas pour les protéger. Ce qui protège l’emploi et lui permet d’être créé par les entreprises, ce sont les entreprises elles-mêmes.

Les taux de croissance affichés aujourd’hui au Bénin, reflètent-ils le quotidien des Béninois ?

Il faut saluer ces taux de croissance. Il faut travailler pour qu’ils soient meilleurs. Quand vous avez ces croissances dans les secteurs comme le riz, la noix de cajou, le soja, le coton et l’ananas, ce sont des bras armés qui les produisent, ce sont des gens qui, pour gagner leur pain quotidien, vont dans ces secteurs.

Les agriculteurs que vous magnifiez, ne sont pas satisfaits !

Je suis allé dans les zones agricoles. Les jeunes agriculteurs vous disent que c’est la course au foncier pour produire davantage parce qu’ils peuvent produire et vendre et être payés cash sur le coton, le maïs, le soja, l’anacarde…Ils sont mieux payés qu’il y a 5 voire 10 ans.

Visiblement, on n’a pas croisé les mêmes agriculteurs. Ceux que j’ai croisés disent qu’ils ont envie de produire mais veulent vendre à qui ils veulent. Ils ne veulent pas qu’on mette un bâton derrière eux pour choisir celui à qui, ils doivent vendre et le prix de vente. Comprenez-vous cela ?

Non seulement je comprends cela, mais ce n’est pas cela qui est la vérité. Quand ils produisent, ils vendent à qui ils veulent. Les prix ne sont pas fixés par l’Etat. Ce sont les producteurs eux-mêmes qui fixent les prix. Le prix du coton par exemple est fixé par l’interprofession.

Pourquoi certains ne peuvent pas vendre leur coton, cajou et autres à qui ils veulent ?  

Si vous mettez un producteur individuel de Banikoara par exemple et vous lui dites d’aller vendre son coton aux Etats-Unis, vous pensez qu’il pourra s’en sortir ?

Libre à lui !

Les mêmes qui demandent à être libres, ils demandent à être protégés. Le gouvernement n’intervient pas sur la fixation du prix du coton.

Sur quoi le gouvernement intervient-ils alors ?

Le gouvernement ne fait qu’homologuer les prix fixés par l’interprofession qui est la réunion des producteurs et des acheteurs. Ils sont dans un marché, ils se réunissent d’une part, les producteurs et d’autre part, les transformateurs.

Voulez-vous dire que le bras de fer dont je parle entre l’Exécutif et les producteurs est une vue de l’esprit ?

Ce problème porte sur quelque chose d’autre qui n’est pas la fixation du prix. Le problème dont vous parlez qui est un problème récent, vient de ce que, conscient que l’une des faiblesses de notre économie d’exportation est l’exportation des produits bruts. Exporter des produits bruts, expose à des prix relativement faibles et très variables, et au fait que l’essentiel de la main d’œuvre créée par ce secteur est capté par ceux qui transforment ces produits. Il est de notre intérêt de transformer ces produits chez nous au Bénin, avant de les exporter.

Les producteurs ne transforment pas. C’est la société qui transforme et achète!

 Ce sont les usines de transformation qui achètent. Comme on le fait pour le coton, ce sont les usines et les propriétaires des usines de transformation qui vont acheter le soja dans la cave et vont le transformer à Glo-Djigbé et ailleurs. Désormais, il y a une interprofession de soja, de la noix de cajou… Ces interprofessions fixent les prix et les conditions dans lesquelles les produits vont être cédés.

Voulez-vous dire que le bras c’est entre l’interprofession et les producteurs et que le gouvernement n’est pas du tout mêlé à cela ?

Le bras de fer, là où l’Etat intervient, c’est pour dire : ce marché va se faire ici. Nous n’allons pas permettre aux Vietnamiens et aux Indiens de venir réguler le marché. Nous voulons que les jeunes de Banikoara et d’autres localités puissent venir travailler à Glo-Djigbé plutôt qu’en Inde ou au Vietnam.

Quel bilan peut-on faire de la réforme du système partisan ?

C’est une bonne réforme. Les résultats sont déjà assez bons et vont être encore meilleurs. En 2016, il y avait plus de 200 partis politiques au Bénin. Il y avait un désordre incroyable à l’Assemblée nationale. De 1990 à 2016, aucun parti politique n’a pu faire élire un président de la République. Dans la campagne de 2016 à laquelle il y avait une trentaine de candidats, ces derniers ont appelé à une réforme. C’est pour cela d’ailleurs que cette réforme a été votée quasi unanimement par les députés qui étaient à l’Assemblée nationale à l’époque.

La réforme a commencé mais on a l’impression que ce que les gens pensaient n’est pas exactement ce qui se passe aujourd’hui !

Ce qui se passe est conforme à ce qui avait été prévu. La seule différence, c’est que les acteurs commencent par vivre les conséquences de cette réforme. Il n’est pas facile à quelqu’un qui est habitué à faire ce qu’il voulait dans son parti de se mettre dans un grand groupe où les décisions se prennent de manière collégiale et dans un groupe plus élargi. Avant, si vous êtes chef de parti et que vous financez le parti, vous faites tout ce que vous voulez. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Tout ça dérange vraiment qu’on ait 200 partis ? Le Bénin a toujours élu se dirigeants sans qu’il n’y ait aucun mort.

Je l’ai vécu. J’ai été ministre des Finances durant 4 ans. Sur les 4 ans, je n’ai passé qu’un seul budget à l’Assemblée nationale.

Vous voulez que les députés votent les lois les yeux fermés comme l’aurait souhaité l’autre ?

Non, pas les yeux fermés mais qu’il puisse avoir un budget conforme à une majorité.

En dépit de cela, vous vous en étiez sorti valablement et le Bénin est resté debout !

Mais vous êtes dans des négociations interminables. Il y a des lois que des gouvernements ont été obligés de prendre en payant.

Vous faites des révélations !

C’est des révélations qui sont justes. Tous ceux qui ont dirigé ce pays depuis 1990 peuvent en attester.

La réforme a généré un Parlement monocolore, une élection contestée avec des morts. Est-ce que c’est ce que vous avez souhaité ça ?

Personne n’a souhaité cela.

Comment en est-on arrivé là ?

On en est arrivé-là, parce que certains acteurs, une fois devant les lois auxquelles ils ont participé, ce sont rebiffés, ce qui n’est pas normal. La loi est là jusqu’à ce qu’elle puisse être modifiée.

Voulez-vous dire que le Parlement était devenu monocolore parce que certains acteurs n’avaient pas voulu se prêter aux lois ?

C’est bien cela. Certains ont dit qu’ils n’iront pas aux élections.

Parce qu’on a mis des règles les excluant !

Non pas du tout. L’histoire est là !

Le certificat de conformité par exemple, c’est sorti d’où ?

La loi dit d’abord, qui sont les partis, comment sont-ils créés. Mais vous ne pouvez pas dire parce que j’avais constitué un parti avant la nouvelle loi, je ne suis pas concerné. La réforme a été créée pour que tout le monde ne puisse pas faire son parti.

Les gens laissés sur le carreau, c’est les gens dont les partis ont été homologués régulièrement et qui n’ont pas pu franchir des barrières lors des tris.

Ce sont des barrières règlementaires. Ce n’est pas la première fois dans ce pays, que les gens sont candidats à une élection et ne sont pas sélectionnés.

Parlons à présent du Code électoral en vigueur et qui fait l’objet de beaucoup de débats au point où on se demande où on ira avec ce Code ?

Mon appréciation est que c’est un des Codes que nous souhaitions avoir depuis longtemps. Nous avons besoin de consolidation. C’est l’esprit de cette réforme. C’est ce qui est contenu dans cette réforme. Plus de petits partis.

Dans la configuration politique que nous avons aujourd’hui, ce Code est-il réaliste pour obtenir une élection libre et transparente?

Je peux dire qu’il est réaliste si chacun se met à travailler pour remplir ses conditions.

Parlons de l’accord de gouvernance. Il est facile pour les partis de la mouvance de l’avoir parce qu’ils ont des députés et autres. Les partis de l’opposition sont-ils capables de s’apporter quelque chose en se mettant en accord de gouvernance ?

Bien sûr ! Les démocrates peuvent se mettre en accord avec la Fcbe par exemple.

La Fcbe dispose de combien de députés ?

Il ne s’agit pas seulement de députés. La Fcbe n’a certes pas de députés mais dispose de maires.

Pourquoi vous limitez cela seulement aux deux partis ?

Ceux qui ont des élus, je veux dire.

Pourquoi voulez-vous limiter cela seulement aux partis qui ont des élus. La question à se poser, c’est avec qui je fais demain, cet accord qui me permet éventuellement de passer la barre fixée par la loi.

Vous êtes donc optimiste pour les élections à venir ?

Bien sûr que je suis optimiste et c’est ce que je souhaite pour tous les partis. Tous les partis qui se mettent dans la logique de résoudre cette contrainte nouvelle qui est posée par le législateur, ils vont en arriver. Le défi est le même pour chacun de ces acteurs pour aller chercher des partenaires qui sont aussi bien à l’Assemblée nationale qu’en dehors.  

Comment entrevoyez-vous la prochaine Présidentielle ?

Je pense qu’elle sera positive comme elle l’a été les années passées.

N’est-ce pas surprenant qu’on soit à six mois du dépôt des dossiers de candidatures et qu’on ne sente rien bouger sur le terrain ?

Vous n’appréciez pas mal. Vous lisez mais vous ne cherchez pas à savoir d’où cela vient. La provenance, c’est le nouveau cadre légal créé qui donne désormais la main aux partis politiques. C’est ce que nous voulons.

Comment est-ce que vous voulez organiser la désignation de votre candidat pour la prochaine élection au niveau du Bloc républicain ?  

Je me réserve cette réponse.

Certaines personnes pensent qu’il y a une main obscure qui serait derrière pour décider de comment les choses vont se passer !

Il n’y a pas une main obscure, tout est transparent. Nous sommes dans une mouvance où nous nous parlons et nous décidons de beaucoup de choses ensemble.

Avez-vous la même lecture que ceux qui pensent que la Criet est créée pour punir les adversaires politiques ?

La lecture que j’ai est que la Criet est une bonne cour, une bonne réforme. La preuve, nous venons de créer l’équivalent de cette cour pour la réforme foncière. Nous avons d’énormes progrès grâce à cette cour. Aujourd’hui, dans toutes les administrations, les gens vous diront, nous avons peur de la Criet.

Le Bénin a toujours sanctionné se citoyens indélicats mais pourquoi avoir instauré la Criet en ce moment où on n’avait même pas encore enregistré d’attaques terroristes ?

Ce n’est pas seulement pour le terrorisme que la Criet a vu le jour. C’est d’abord pour les crimes économiques.    

On a toujours puni des crimes économiques !

Pas du tout ! Le Bénin était connu pour l’impunité dans les crimes économiques.

A bon ?

C’est évident !

Ce qui est étonnant, il y a beaucoup d’acteurs politiques traqués par cette cour-là !

Les acteurs politiques des deux bords. Le crime économique est puni d’où qu’il vienne : des acteurs politiques de la mouvance comme de l’opposition.

Certains estiment qu’il y a des détenus politiques au Bénin. Cela ne vous dérange pas ?

Cela ne me dérange pas parce que je vous renvoie à une déclaration d’un de mes anciens collègues, le ministre de la Justice, Sévérin Quenum. Il disait qu’il n’y a pas de détenus politiques et d’exilés politiques. Ce n’est pas parce que vous êtes un acteur politique, que vous avez acheté le droit à connaître des crimes économiques. Vous allez subir les revers de la loi comme n’importe quel citoyen. C’est cela aussi la lutte contre l’impunité.

C’était un plaisir de vous avoir sur ce plateau.

Plaisir partagé surtout avec la qualité des débats. Soyez un peu plus optimiste sur le pays. Je peux vous le dire : les choses changent et vont continuer par changer. Les Béninois seront de plus en plus contents et heureux, surtout les jeunes. Les opportunités qui vont leur être offertes par ces réformes dans tous les domaines sont des opportunités réelles. Certains commencent déjà par en bénéficier. Ne leur enlevons pas cet espoir.

Source : Global Africa Telesud      

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