Depuis le 06 avril 2016, le Bénin a connu une nouvelle ère de gestion avec le président Patrice Talon. Dans tous les secteurs, les réformes sont intervenues pour une nette amélioration des conditions de vie et de travail des populations. A un an de la fin de son second mandat, toutes les voix s’accordent sur la qualité du travail abattu par le chantre du Nouveau départ depuis son accession au pouvoir.
« Enfin, je ferai de la lutte contre la corruption un combat de tous les instants et de tous les jours et qui n’épuiseront pas les efforts inlassables de la justice et de la société civile destinés à mettre un terme à l’impunité. À cet égard et pour en donner le gage nécessaire, je déclare du haut de cette tribune, que non seulement je m’y suis préparé mais j’affirme que je suis déjà prêt maintenant et tout de suite ». C’est en ces termes que l’actuel président de la République, Patrice Talon, dans son discours d’investiture le 06 avril 2016, prenait un ferme engagement pour une lutte implacable contre la corruption. Neuf ans après le constat est palpable dans tous les domaines. Le Bénin a atteint un niveau de gestion très élevé avec de grands exploits. La quasi-totalité des projets du Programme d’action du gouvernement 2021-2026 ont été exécutés. En somme, le Bénin continue sans tapage, d’avancer sur le chemin de son développement et de la consolidation de son unité.
Les grandes réformes
Dans son discours de prestation de serment, Patrice Talon a rappelé qu’au plan économique et social, ainsi que de la jouissance des libertés individuelles, l’état des lieux n’était guère reluisant. L’urgence était donc aux réformes politiques, à la restructuration de l’économie nationale, à la reconstitution du tissu social en redonnant confiance aux citoyens et la restauration de la crédibilité du pays. A quelques mois de la fin de son mandat, les grands défis ont été réalisés. Un mode de gestion efficace des ressources publiques a été mis en place avec une priorité au volet social. La dilapidation des fonds publics a été définitivement conjuguée au passé avec la mise en place de profondes réformes dont la gestion des fonds de retraite et des voyages officiels sans compter la création des guichets uniques. Tel qu’annoncé dans le discours du 06 avril 2016, Patrice Talon s’est employé chaque jour à tenir les engagements destinés à faire de son mandat un instrument de rupture et de transition devant aboutir à la mise en place des grandes réformes politiques institutionnelles. Quant à l’administration publique, elle s’est complètement dépolitisée pour être plus efficace, et le seul critère pour y accéder est définitivement le mérite. Les services publics se dématérialisent et sont de plus en plus accessibles aux usagers.
La bonne gouvernance, un cheval de bataille
Dans le secteur de la bonne gouvernance, le Bénin continue de se distinguer et a été classé 2ème en Afrique et 1er de l’espace francophone d’Afrique en matière de transparence budgétaire. Tout cela permet au Bénin d’être plus crédible sur la scène internationale et de rassurer les partenaires qui lui font confiance. Dans la même veine, suivant le classement du Forum économique mondial, le Bénin est aujourd’hui 5ème en Afrique pour la qualité de son réseau routier. Récemment d’ailleurs, la notation du Bénin est passée de B à 2B dans un environnement pourtant, globalement difficile. Ainsi, le pays se positionne parmi les meilleures signatures d’Afrique sub-saharienne et peut emprunter à des taux de plus en plus bas. Un autre exemple par lequel la communauté internationale cite le Bénin comme modèle, est le programme de cantines scolaires grâce auquel le gouvernement donne par jour un repas chaud à plus de 1,3 million d’écoliers dans plus de 80% des écoles primaires publiques dont 95% d’écoles en milieu rural. De fait, d’autres pays viennent de plus en plus s’inspirer du modèle béninois. Un dernier indicateur et pas des moindres, Cotonou vient d’être classée première ville la plus propre de l’Afrique de l’Ouest et sixième de toute l’Afrique.
L’accès à l’eau et à
l’énergie, une réalité
Depuis quelques années, l’eau et l’énergie électrique, servies aux populations de manière très insuffisante est du passé. La précarité a été éradiquée en assurant la protection des plus démunis ainsi que l’accès pour tous, à l’eau et à l’énergie en tant que droits inaliénables et facteur de développement. L’eau potable n’arrête pas de gagner de plus en plus de localités et s’établit en 2024 à 80% de taux de pénétration de la population contre 42% en 2016. Le retard pris en raison des nombreux échecs de forage dans les régions difficiles est en train d’être rattrapé. Il en est de même dans le secteur de l’électricité où de grandes mesures ont été prises pour faire des délestages des évènements du passé. La centrale de Maria-Gléta a été rénovée, des groupes électrogènes ont été acquis en vue de permettre aux populations de profiter de l’énergie électrique.
Un système de santé réorganisé et des infrastructures modernisés
A sa prise de pouvoir, le secteur de la santé au Bénin faisait face à de gros problèmes en 2016 avec un plateau technique vétuste, des centres de santé délabrés et un personnel très insuffisant selon l’état des lieux. Quelques années après, les populations ont droit à une couverture sanitaire plus efficace et plus solidaire. Le Centre Hospitalier International d’Abomey-Calavi, l’hôpital de zone de Savè ou celui de Tchaourou sont autant d’exemples. Les plateaux techniques ont été entièrement renforcés avec l’acquisition de nouveaux équipements. Dans le secteur des infrastructures, la cité ministérielle, la cité administrative d’Abomey-Calavi, les cités départementales, les multiples édifices administratifs et d’institution, les innombrables marchés modernes ruraux et urbains font de plus en plus la fierté du Bénin. L’asphaltage et la construction des routes et des ponts est désormais chose effective. La salubrité avec la création de la Société de gestion des déchets et de salubrité est une réalité dans toutes les villes du Bénin.
L’éducation, un secteur prioritaire
Tel que promis en 2016, Patrice Talon s’est attaché à reconstruire le système éducatif afin d’assurer son adéquation avec les ambitions économiques de notre pays. Dans cet ordre d’idées, la restructuration du Conseil national de l’éducation et la création de Sèmè-City, constituent les principaux leviers de l’action gouvernementale dans ce secteur. Associées à cela, la pertinence et la qualité de l’éducation et de la formation constituent des prérequis indispensables dans le processus de développement socio-économique. Par ailleurs, le gouvernement a fait le choix d’une refonte totale du système éducatif en vue de donner la primauté à l’enseignement technique et la formation professionnelle. Trente lycées techniques agricoles et huit écoles de métier dans les secteurs de l’énergie, du numérique, des bâtiments et travaux publics, de la menuiserie du bois et de l’aluminium, de l’eau et de l’assainissement, de la maintenance des véhicules et des équipements industriels, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, de la mode et du textile sont en construction. Les études sont très avancées. Les travaux de construction et d’équipement de ces écoles, de ces lycées techniques de métiers, démarreront dans les tout prochains mois, sachant que les ressources financières nécessaires sont déjà disponibles à plus de 440 milliards de francs Cfa. Ces programmes permettront notamment à tous les apprenants, quels que soient leurs profils, d’acquérir des compétences en temps réel selon leurs besoins et ceux du marché du travail. Il est à rappeler que, dans la perspective de cette révolution qui s’annonce pour le secteur éducatif, le gouvernement finance depuis quelques années déjà, la formation, sur place et à l’étranger, de plus de 700 nouveaux enseignants devant servir dans le sous-secteur. De même, un programme de recyclage et de perfectionnement est en cours de préparation à l’endroit des enseignants en situation de classe.
La culture et le tourisme, des leviers de
développement
Il n’échappe à aucun regard que le Bénin s’impose de plus en plus comme un pays de rayonnement artistique, culturel et touristique. Depuis 2016, le tourisme est devenu véritable instrument créateur de richesse et d’emplois. De grands projets touristiques et muséaux ont été mis en place dans les grandes villes du Bénin en vue de faire du pays une destination prisée. Il s’agit, entre autres, de la construction de l’arène du vodun, du musée des arts contemporains et de l’instauration des vodun days et du festival de masques. A titre illustratif, le Bénin vient d’être classé par les organismes spécialisés, parmi les 25 destinations touristiques les plus prisées au monde pour l’année 2025. Cette performance inédite n’est rien d’autre que le résultat de l’action résolue pour le développement touristique.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)