Les éléments de la Police républicaine vont démarrer ce vendredi 1er mars 2024, la répression contre toutes les infractions liées au non-respect du Code de la route. L’opération va se dérouler sur toute l’étendue du territoire national.
Renforcer la sécurité publique. C’est l’objectif de l’opération de répression annoncée des infractions au Code de la route. Elle va démarrer ce vendredi 1er mars 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce qui est des infractions visées et qui feront objet de répression, le porte-parole de la Police républicaine, le Commissaire major Éric Orou Yérima a affirmé lors du 25ème numéro de « AskGouvBénin », le jeudi 22 février 2024, qu’il s’agit des infractions qui découlent du non-respect des prescriptions du Code de la route ». La répression va porter sur les infractions au Code de la route à savoir : les infractions liées au véhicule, au défaut d’éclairage, à l’usure des pneus, au défaut de plaque d’immatriculation, au défaut d’assurance, au défaut de visite technique, à la Tvm etc…Elle va porter également sur les infractions relatives au conducteur telles que le défaut de permis de conduire, le téléphone au volant, le non-port de casque aussi bien par le conducteur que son passager, le non-port de ceinture dans les véhicules, les infractions liées au non-respect des signalisations horizontales et verticales, le non-respect des couloirs de circulation (la chaussée pour les véhicules et la piste cyclable pour les motos). En optant pour la répression de ces infractions, l’objectif poursuivi par la Police républicaine est de réduire de façon substantielle les accidents de la circulation, et de préserver la vie des citoyens béninois. Aussi, convient-il de souligner, que l’autre objectif est d’améliorer le taux d’élucidation de certaines enquêtes par la Police républicaine. En outre, ces opérations permettront de préserver les infrastructures routières. La dynamique actuelle est à l’asphaltage des routes, à l’implantation des feux tricolores et des lampadaires le long des artères. Mais ces infrastructures, réalisées aux frais du contribuable béninois, sont saccagées du fait des accidents de la route qui surviennent de façon récurrente.
Quid de l’imposition du port de casque aux passagers des motocyclistes ?
S’agissant de l’imposition du port de casque aux passagers des motocyclistes, la répression sera implacable à ce niveau. Lors de la survenance des accidents de la route, il n’y a pas que le conducteur de la motocyclette qui soit exposé aux risques de traumatisme crânien. Le passager est autant exposé que le conducteur de la moto. C’est pourquoi, il est désormais exigé que non seulement les motocyclistes puissent se munir d’un casque pour eux-mêmes mais aussi que leurs passagers fassent pareil. Il est à préciser que la population est invitée au respect du Code de la route. Tous les usagers de la voie qui ne respecteront pas le Code de la route, se verront appliquer les textes avec la dernière rigueur.
Léonce Adjévi