Le Cercle artistique des hommes en uniforme (Cahu), s’engage dans la sensibilisation de la population sur la sécurité routière et les infractions liées au Code de la route. Le mercredi 1ᵉʳ mai 2024, cette association a effectué une sortie médiatique pour sensibiliser les usagers des axes routiers sur l’importance du respect du Code de la route et la sécurité routière. Porté sur les fonds baptismaux en 2019, et constituée aussi bien des hommes en armes que des civils,le Cahu a pour crédo la sensibilisation de la populations par la musique. A cet effet, dans le cadre du démarrage de la répression policière des infractions liées au Code de la route, ils ont décidé de mettre leurs talents artistiques au service au service de la sensibilisation de la population. Nicodème Dovenon, porte-parole du Cahu, justifié l’obligation du port de casque par le passager d’un motocycliste par la préservation de la vie humaine. « Ces mesures visent à nous préserver du danger et préserver les infrastructures routières », a-t-il expliqué. Il a souligné par ailleurs que le policier chargé de réprimer les contrevenants accomplit son devoir républicain qui est de protéger et de veiller à la sécurité des usagers de la route. « Si nous respectons les lois, nous n’aurons pas la Police à notre trousse », a-t-il fait savoir. A cet effet, il a invité la population à la responsabilité citoyenne. Représentant le Centre national de sécurité routière (Cnsr), Bruno Bossou, a, à son tour, insisté sur le changement de comportement. « Nous avons assez sensibilisé et on remarque qu’il y a des gens qui ne veulent plus de la sensibilisation », a-t-il notifié. Chadrack Assossou, président du Cahu, estime pour sa part que le policier et le civil sont soumis aux mêmes lois de la République. « Le citoyen ne doit pas avoir peur du policier. Nous travaillons tous pour le développement du pays. Le Cahu veut que le peuple et les hommes en uniformes interagissent », a-t-il fait observer. Le Cahu est une association constituée des hommes en armes et civils ayant la passion pour la musique.
Odi I. Aïtchédji