Depuis plusieurs années, des Communes du Bénin sont par l’inondation causée par le débordement du fleuve Mono. A cette situation qui a englouti une vingtaine d’écoles dans le Mono cette année, les autorités n’ont encore trouvé aucune solution. « Le fleuve Mono, depuis des années, vient détruire nos champs et plantations. Nous demandons aux autorités à divers niveau de nous venir en aide. Nous souhaitons qu’une solution appropriée soit trouvée pour nous permettre de ne plus en être victimes », a expliqué Assanh Tanguy, jeune promoteur et agriculteur. Pour Pascaline Fanou Agbadji, riveraine et originaire de la Commune d’Athiémé, la montée du fleuve Mono, n’est pas un fait nouveau. « Une voie a été réalisée à Athiémé qui connecte le Bénin et le Togo sur les rives du fleuve Mono. De Zounhouè jusqu’au niveau du Pont sur le fleuve, les petits ponts qui ont été construits ne respectent pas les normes adéquates. Ce qui fait que l’eau ne trouve pas d’issue pour être évacuée dans les bas-fonds. Et cela se retourne encore vers la population d’Athiémé. Ce qui constitue davantage un problème pour la communauté, a-t-elle révélé. Selon Martin Sèmalon, enseignant à l’Ecole primaire publique d’Assédji dans la Commune d’Athiémé, le fleuve précisément à Athiémé, empêche actuellement des centaines d’élèves d’avoir accès à leurs établissements respectifs. Il exhorte l’Etat central à penser à une solution appropriée afin de permettre aux enfants d’Athiémé d’être traités au même titre que tous les enfants du Bénin comme le stipule la constitution.
Sourou Sagbohan (Stag Br Mono-Couffo)