(Le roi Kpogbémabou sain et sauf)
Le palais du roi Dako Donou sis à Houawé, dans la Commune de Bohicon, a connu des heures chaudes, le samedi 26 avril 2025. Aux environs de 21h15, des tirs ont été entendus au sein du palais. Difficile pour l’heure de connaître le mobile réel des assaillants au nombre de six qui ont pris pour cible le souverain.
Plus de peur que de mal. C’est le sentiment général qui se dégage au lendemain de la fusillade qui a secoué le palais du roi Dako Donou à Bohicon. Contrairement à ce que pensent certains, le souverain est bien vivant. Selon les informations recueillies auprès des riverains, six individus lourdement armés ont été dépêchés sur les lieux. Trois d’entre eux ont pénétré la cour royale pendant que les trois autres montaient la garde à l’extérieur. Parmi ceux qui sont entrés, deux étaient cagoulés. Le roi Dako Donou Kpogbémabou, qui se trouvait dans sa cour au moment de l’attaque, a d’abord été approché par l’un des assaillants non cagoulé, qui aurait tenté de lui soutirer des informations. Il a ensuite été rejoint par les deux complices cagoulés qui ont immédiatement ouvert le feu sur le roi. S’étant rendus compte que les tirs n’avaient aucun effet sur lui, ils lui ont intimé l’ordre de les suivre. En plus des coups de feu, les agresseurs ont profané les attributs royaux en le brutalisant. Secoué mais non atteint, le roi s’en sort victorieux. Grâce à l’intervention de ses gardes rapprochées cinq des six agresseurs ont pris le large.
Approché, Nestor Houégbè Dako, a confirmé les faits tout en apportant quelques nuances. Selon lui, l’assaillant non cagoulé, s’est présenté comme l’une des connaissances du roi à qui il avait fait des recettes traditionnelles qu’il voudrait renouveler. Soumis à des interrogations, ce dernier n’a pu donner des détails sur son origine. Informée, la Police républicaine a aussitôt investi les lieux pour appréhender sur place la seule personne laissée sur le carreau. Une enquête a été donc ouverte pour connaitre les tenants et aboutissants de cette attaque et la provenance des assaillants.
Zéphirin Toasségnitché (Br Zou-Collines)