A l’instar de la communauté internationale, le Bénin célèbre la Journée internationale des droits des femmes le 08 mars 2024. Pour marquer comme à l’accoutumée la présente édition de ladite journée, l’Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale a initié une série d’activités dont un atelier de sensibilisation et de remise de don aux femmes des groupements villageois de Zogbodomey, Zê et Porto-Novo. C’était le mardi 05 mars 2024, à Cotonou.
L’Amicale des femmes de la Caisse nationale de la sécurité sociale (Af-Cnss) a planté le décor de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes le mardi 05 mars 2024. C’est par un atelier de renforcement de sensibilisation à faire leur affiliation à la Cnss et de remise de don aux femmes des groupements villageois de Zogbodomey, Zê et Porto-Novo que l’Af-Cnss a annoncé les couleurs de l’édition 2024 de la Journée internationale des droits des femmes. Les femmes, estime Raïssatou Ami-Touré, présidente de l’Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale, sont particulièrement désavantagées au niveau des systèmes de protection sociale. Cela, ajoute-t-elle, dans la mesure où leur taux de couverture est inférieur à celui des hommes alors que les femmes sont largement sous-représentées sur le marché du travail de l’économie formelle mais surreprésentées dans les emplois informels, qui gagnent moins d’argent que les hommes et connaissent davantage d’interruptions de carrière en raison de leurs responsabilités dans le domaine de la maternité. Par conséquent, conclut-elle, les femmes sont souvent exclues des régimes contributifs et sont privées de toute protection en l’absence de socles de protection sociale. « Ce dossier passe en revue les politiques qui se sont révélées utiles pour diminuer les différences entre hommes et femmes en matière de protection sociale qui sont les mesures visant à réduire le nombre d’obstacles à la participation des femmes au marché du travail soutien, à la transition vers l’économie formelle ; à la prise en compte des périodes consacrées aux soins dans les contributions à la sécurité sociale ; à la garantie de socles de protection sociale universels suffisants », a souligné Raïssatou Ami-Touré. C’est donc pour changer de fusil d’épaule que des groupements villageois de Zogbodomey, Zê et Porto-Novo ont été réunis en cette veille de la célébration de la journée dédiée aux droits des femmes. Pour elle, la légalité entre l’homme et la femme est très importante et ne pas garantir l’assurance d’une meilleure condition de vie au troisième âge serait grave. « Levons-nous ! Pensons à notre retraite. Quand nous ne pouvons plus rien et serions seule, la garantie d’une retraite serait plus qu’un renouvellement de vie et de moyens qu’un effort aujourd’hui », a déclaré la présidente de l’Af-Cnss pour galvaniser les participantes à la séance. L’Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale a par ailleurs, offert des moulins à moudre aux femmes des groupements villageois de Zogbodomey, Zê et Porto-Novo. Sica Elise Soundja, présidente de l’Union nationale des coopératives des transformateurs et transformatrices de soja au Bénin a salué l’initiative et remercié l’Af-Cnss pour le don. Au nom de ses collègues, elle a pris l’engagement d’utiliser à bon escient le moulin à moudre.
Odi I. Aïtchédji