Djidja, l’une des neuf Communes du département du Zou, a abrité, le mardi 17 juin 2025, la célébration au plan national, de la 31ème Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Plusieurs activités ont marqué l’évènement présidé par la directrice de cabinet du ministère de Cadre de vie chargé des transports et du développement durable, en présence du préfet du Zou, des élus communaux, des agents des eaux, forêts et chasse puis de la communauté des producteurs agricoles.
La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse se veut une occasion pour attirer l’attention des populations sur les dangers liés à la dégradation des ressources naturelles d’une part et les sensibiliser aux bonnes pratiques de leur préservation d’autre part. Célébrée autour du thème : « Restaurer les terres, exploiter les opportunités », l’édition de 2025 a eu lieu à Djidja, l’une des Communes les plus touchées dans le Zou. Selon une étude conduite par la direction des eaux, forêts et chasse, la poche de dégradation des terres dans le Zou est évaluée à 31.425 ha entre 2005 et 2022. Dans le lot, Djidja, le grenier du département, s’en sort avec 21.347 ha dans la même période soit 212,32 km² de terre dégradée chaque année. Une situation que confirme le premier adjoint au maire de Djidja. «La Commune de Djidja est confrontée à la dégradation continue de ses terres, à la raréfaction des ressources en eau et à des épisodes de sécheresse de plus en plus fréquente. Ce phénomène menace nos moyens de subsistance, compromet notre sécurité alimentaire et met en péril notre avenir commun », a alerté Félicien Gangan. Ce qui fait dire au préfet que notre planète est en danger de même que l’humanité. Ainsi, Valère Sètonnougbo a exhorté les bénéficiaires directs des actions menées dans le cadre de cette journée et la Mairie à veiller à leur suivi et à leur entretien. Après avoir peint l’état des lieux au plan national qui n’est guère reluisant avec les régions du centre et du nord plus touchées, la Directrice du cabinet du Ministère du cadre de vie chargé des transports et du développement durable, a indiqué que la présente journée interpelle la conscience collective sur le défi majeur qu’est la dégradation des terres. Selon elle, le thème de la célébration, porteur d’espoir et d’actions s’inscrit pleinement dans les priorités du gouvernement et nous convie à trois réflexions essentielles. La restauration des terres, une nécessité écologique, une opportunité économique et sociale puis une source de création d’emplois verts. Elle est aussi un levier pour atteindre les Objectifs de développement durable. Conscient de ces enjeux, a rappelé Jeanne Adanbiokou, épouse Akakpo, le gouvernement a lancé plusieurs projets structurants pour restaurer l’intégrité écologique des terres tout en créant des emplois. Devant les officiels, les enfants ambassadeurs ont aussi déclaré leur détermination à changer la tendance.
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(Br Zou-Collines)