Un regroupement de plus de vingt personnes, des baguettes dans les bouches avec des crachats n’importe comment, pas de respect de la distanciation sociale exigée par le gouvernement. Ce sont des conducteurs de taxi-motos communément appelés « zémidjans », qui, malgré l’interdiction de regroupements de plus de vingt personnes se retrouvent quotidiennement au kiosque de vente de journaux, derrière le Cnhu-Hkm à Cotonou. Mercredi 1er avril 2020, ils s’y sont encore retrouvés pour parcourir les Unes des journaux et commenter l’actualité sans se soucier des mesures préventives contre le Coronavirus. Interrogés sur le respect de la distance d’un (1) mètre entre les personnes et les règles d’hygiène, certains trouvent que seule la prière peut sauver l’Africain de la pandémie du Covid-19. Tout aussi sérieux sur le seul remède qu’est la prière selon eux, d’autres se permettent de manger sur ce lieu de regroupement habituel. « J’ai foi en Dieu. Nous, on n’a pas peur. On a l’habitude de venir ici, c’est pourquoi je suis là. Avoir peur du virus, il peut facilement t’attaquer. C’est pourquoi on n’a pas peur », a laissé entendre l’un d’eux. Il faut donc noter que l’affluence est toujours d’actualité sur ces lieux malgré les mesures édictées par le gouvernement.