Le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Rémi Prosper Moretti, a ouvert la deuxième session ordinaire de l’institution hier jeudi 29 septembre 2022. Plusieurs points, notamment les préparatifs de la gestion de la campagne médiatique des élections législatives du 08 janvier 2023 sont à l’ordre de cette session.
L’adoption du rapport introductif relatif au chronogramme des activités liées à la campagne médiatique des Législatives de 2023, l’étude et l’adoption de la décision portant création d’un cadre de concertation entre la Haac et les professionnels des médias et l’étude et l’adoption de la décision réglementant la pré-campagne médiatique des élections législatives de 2023, sont les questions qui seront étudiées au cours de la deuxième session ordinaire de l’année 2022 de la Haac. Au cours de cette session, les conseillers feront également le point sur la procédure d’attribution de nouvelles fréquences. De même, ils étudieront la question relative à l’appel à candidatures 2020. En procédant à l’ouverture de la session, Rémi Prosper Moretti, a convié ses pairs à se mettre résolument à la tâche pour être au rendez-vous des élections législatives. « Je compte sur le sens du sacrifice, la détermination et l’abnégation de chacun pour la réussite de nos travaux. Et surtout le relèvement du défi majeur que représente pour nous la campagne médiatique des élections prochaines. Toute campagne médiatique étant complexe et toujours risquée aussi bien pour l’organisateur que pour le régulateur », a-t-il déclaré. Par ailleurs, le président de la Haac a invité les professionnels des médias à continuer de faire montre de professionnalisme et de responsabilités pour que les dérapages soient évités à tout prix. « Dans tous les cas, l’entente et la collaboration fructueuses que nous avons commencées à construire ensemble doivent être poursuivies de façon soutenue pour l’efficacité d’une presse libre, impartiale et, objective, respectueuse de l’éthique et la déontologie et pour le développement du Bénin, notre chère patrie», a-t-il conclu.
Odi I. Aïtchédji