Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, est intéressé par la technique des biostimulants pour produire 3 tonnes à l’hectare. En invité surprise, il a assisté à une thèse sur les biofertilisants défendue par l’impétrant Marcel Adoko au Laboratoire de biologie et de typage moléculaire en microbiologie le jeudi 2 décembre 2021 à l’Université d’Abomey-Calavi.
Le Bénin n’entend pas laisser filer l’opportunité des biostilulants du Laboratoire de biologie et de typage moléculaire en microbiologie dirigé par le professeur Lamine Baba-Moussa. Pour mieux comprendre de quoi il s’agit, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche a assisté à une soutenance de thèse de doctorat le 2 décembre dernier à l’Université d’Abomey-Calavi. Il s’agit de la thèse de Marcel Adoko dont l’objectif est de produire des biostimulants qui peuvent révolutionner l’agriculture béninoise. De la présentation de l’impétrant, il ressort que les biostimulants formulés au Bénin ont de véritables potentialités pour booster la production agricole à moindre coût car, ils permettent de limiter l’utilisation abusive des engrais minéraux par les producteurs. Ils rentabilisent non seulement le coût d’utilisation des engrais minéraux pour les productions, mais permettent de restaurer les sols. Cette descente de l’autorité ministérielle fait suite aux échos du « Vendredi de l’Académie » du 26 novembre dernier qui a mis sous les projecteurs les bienfaits des biostimulants pour produire 3 tonnes de maïs à l’hectare. Elle vise à s’approprier la découverte du Laboratoire afin d’informer le gouvernement sur les efforts des chercheurs à apporter leur contribution au développement. Le ministre Dossouhoui a suivi de façon attentionnée la thèse. Il n’a pas manqué de témoigner sa gratitude au docteur ainsi que tous ses encadreurs et autres maîtres de thèse. Avec cette descente du ministre de l’Agriculture, c’est tout le Laboratoire de biologie et de typage moléculaire en microbiologie du professeur Lamine Baba-Moussa qui est ainsi honoré.
Serge Adanlao