Grand-Popo abrite depuis le lundi 23 octobre 2023 un atelier de réflexion sur le projet de loi de finances gestion 2024. Ce séminaire est organisé par l’Unité d’analyse, de contrôle et l’évaluation du budget de l’État (Unaceb) avec l’appui de l’Unicef au Bénin.
Cet atelier sera une occasion pour les cadres de l’institution parlementaire appuyés par des experts, de passer en revue les différents aspects du projet de loi de finances gestion 2024 afin d’éclairer la représentation nationale sur le contenu dudit projet. Dans son message introductif, le directeur de L’Unaceb, Simplice Quenum, a souligné qu’au début de chaque session budgétaire qui consacre l’examen et le vote du projet de loi de finances de l’année N+1, des réflexions sur le contenu dudit projet se mènent afin d’éclairer les représentants du peuple lors de l’étude des documents budgétaires à eux soumis. En procédant à l’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale a déclaré que c’est la première fois que ledit atelier se présente sous forme d’une retraite qui intervient à la veille de l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année. Louis Vlavonou a fait un clin d’œil aux différents experts mobilisés pour cette cause afin de développer en langage simple, les différentes thématiques liées à la compréhension de l’étude du Budget de l’État. Après avoir mis en exergue les dispositions de l’article 109 de la Constitution, de la loi organique n°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances en son article 61, le président de l’Assemblée nationale a souligné que l’Exécutif a transmis à bonne date au Parlement, le projet de loi de finances le 04 octobre 2023, soit environ quatre semaines avant l’ouverture de la session prévue pour le mardi 31 octobre 2023. « Vous convenez avec moi que notre séjour à Grand-Popo ne sera pas une partie de plaisir, ce sera une école de formation pour ceux qui participent pour la première fois à ces genres d’exercice», a-t-il souligné. La représentante résidente de l’Unicef, Djanabou Mahondé, a expliqué que l’Unicef a un énorme potentiel pour changer le monde pour les enfants grâce à l’utilisation des données probantes dans tous les domaines relatifs aux droits des enfants et au plaidoyer. Elle ajoute que les expériences du Bénin ainsi que des autres pays de la région ont montré que si les allocations budgétaires sont insuffisantes, ce sont tous les enfants, et plus particulièrement les plus défavorisés, qui sont susceptibles de ne pas avoir accès à des services et à des programmes axés sur leur survie et leur épanouissement, leur apprentissage, leur protection contre la violence et l’exploitation, leur droit à vivre dans un environnement sûr et propre et leurs chances de réussir dans la vie au même titre que les autres.
Les travaux prennent fin vendredi prochain.
Martial Agoli-Agbo
(Br Ouémé-Plateau)