La Chambre des métiers de l’artisanat (Cma-Bénin) a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année. Ouvert hier mardi 03 octobre 2023 par Marcel Orou-Fico, représentant du ministre des petites et moyennes entreprises, ce congrès s’est particulièrement focalisé sur le budget 2024 de l’institution consulaire.
1,2 milliard de F Cfa ! C’est le projet de budget prévisionnel étudié par les élus consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat. Selon le président Imorou Soufiyanou, il s’agit d’un budget en hausse qui va maintenant permettre à la Cma-Bénin de déployer les actions que les artisans doivent ressentir directement dans leur fonctionnement comme un catalyseur du développement de leurs activités professionnelles. C’est pourquoi, il s’est personnellement réjoui de l’attention particulière que le chef de l’Etat, Patrice Talon, accorde à ce secteur. Le Cma-Bénin dont nous formons l’assemblée consulaire, dira-t-il, est un produit des réformes du président Patrice Talon à travers le ministre Modeste Kérékou qui n’économise pas son soutien constant. S’adressant à ses pairs, il a sollicité leur engagement et les a invités à avoir à l’esprit, au cours de l’examen de ce budget, que chaque amendement n’a que pour finalité la recherche de solution à un ou plusieurs problèmes qui entravent la bonne marche des activités artisanales. « La session ordinaire de l’assemblée consulaire de notre institution commune est une rencontre qui doit nous permettre d’envoyer un signal rassurant à l’ensemble de nos mandants qui ne doivent douter, même pas un seul instant, de notre capacité à agir pour impacter qualitativement la vie des artisans et des entreprises artisanales. C’est une session d’assurance et de rassurance du monde artisan, que le Cma-Bénin n’est ni dans l’immobilisme, ni dans la bureaucratie, encore moins prisonnière de la jouissance du prestige et du confort de la représentation par les élus », a-t-il signifié. Ouvrant les travaux, au nom du ministre des petites et moyennes entreprises, Modeste Kérékou, Marcel Orou Fico s’est réjoui de la tenue de ces assises. A l’en croire, la Chambre des métiers de l’artisanat a besoin d’être connue par ses bénéficiaires. C’est pourquoi, il a invité les participants à un examen minutieux de ce projet de budget, tout en tenant compte des imperfections de l’exercice 2023.
Joël Samson Bossou