Le Ministère des enseignements secondaire technique et de la formation professionnelle (Mestfp), à travers la composante2 du Projet d’inclusion des jeunes (Prodij), a procédé, le mardi 30 janvier 2024, au Lycée technique de Bohicon (Lyteb), au lancement officiel de la mise en formation des jeunes pour l’obtention du Certificat de qualification professionnelle (Cqp). Présidée par le Secrétaire général du ministère, la cérémonie a connu la présence des acteurs et des responsables des différentes structures impliquées.
Améliorer le profil des jeunes en situation de sous-emploi ou d’inactivité en vue de les rendre plus compétitifs sur le marché. C’est le leitmotiv de la mise en formation des jeunes bénéficiaires. Ils sont au total, pour cette première vague, 2188 apprenants au lieu de 2000 initialement prévus à être entièrement en charge par la Banque mondiale, le partenaire financier du projet. Sélectionnés parmi les 14.000 postulants enregistrés en ligne suite à un test, ces jeunes sont répartis dans une dizaine de métiers porteurs en lien avec les secteurs prioritaires du gouvernement. Au terme de leur formation d’alternance, ils seront nantis du Certificat de qualification professionnelle (Cqp). Une aubaine que les bénéficiaires ne doivent, pour rien au monde, gâcher ou négliger, selon le Secrétaire général du ministère (Sgm), représentant le ministre. «Vous êtes des privilégiés et je vous exhorte à faire preuve de courage, d’abnégation et de conscience. Cette formation vous permet d’être titulaire du Cqm ou du Cqp. C’est une chance à ne pas rater », a laissé entendre Cyrille Aïnamon. A en croire ses propos, toutes les dispositions sont prises pour que tout se déroule dans de bonnes conditions en vue de l’atteinte des objectifs fixés. Quant aux formateurs, il les a invités au professionnalisme car, a-t-il dit, leur responsabilité est grande dans la conduite des activités pédagogiques et techniques. A sa suite, la directrice des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Jemima Akélé Kérékou, a rappelé le processus ayant abouti à ce lancement. Il a fallu franchir le palier d’identification des métiers porteurs des secteurs prioritaires, l’actualisation des programmes de formation, l’élaboration des sept curricula de formation et le recrutement des bénéficiaires pour en arriver là. Pour tout le projet, il est prévu la mise en formation de 4000 jeunes dans le dispositif dual en plusieurs vagues. Le Prodij est un projet du gouvernement subdivisé en quatre composantes pour répondre à l’impératif social d’insertion professionnelle des jeunes, présentait le coordinateur dudit projet à l’occasion de ce lancement. Son objectif de développement, a poursuivi Wilfried Gbéssi, représentant le coordonnateur de Prodij, est d’accroître l’inclusion économique des jeunes âgés de 15 à 30 ans. Il vise la qualification de la main-d’œuvre pour la transformation structurelle de l’économie nationale. Né sur les cendres du Pej, le Prodij implémente une approche novatrice dans le dispositif ‘’Azôli’’ qui débouche sur du travail salarié, du travail indépendant ou sur des formations techniques de courte durée ou d’apprentissage qui conduisent à l’obtention du Cqm et du Cqp. D’où l’importance de la présente formation. Heureux de l’aboutissement du processus, les bénéficiaires ont pris l’engagement de remplir et de respecter leur part du contrat.
Zéphirin Toasségnitché (Br Zou-Collines)