La Coupe du monde féminine de 2035 doit se tenir au Royaume-Uni. L’assurance a été donnée, ce jeudi 3 avril 2025, par Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football et association (Fifa).
Le pays insulaire situé au nord-ouest de l’Europe composé de l’Angleterre, l’Écosse, Pays de Galles et de l’Irlande du Nord a manifesté, en mars dernier, son intérêt au prêt de la Fifa pour organiser le Mondial féminin de 2035. Selon les règles de rotation établies par l’instance faîtière du football mondial, le tournoi doit se dérouler sur le continent africain ou européen. En-dehors du Royaume-Uni désireux d’organiser la compétition, le Portugal et le Maroc avaient annoncé la semaine passée par le biais du président de la Fédération espagnole de football, Rafael Louzan, qu’ils travaillaient sur une candidature commune. Mais la date limite a pris fin le lundi 31 mars 2025 et la Fifa n’a enregistré que le dossier du Royaume-Uni.
« Aujourd’hui, je peux confirmer, dans le cadre du processus d’appel d’offres, que nous avons reçu une offre pour 2031 et une offre valide pour 2035 », a déclaré Infantino ce jeudi au cours du congrès de l’Uefa à Belgrade, en Serbie.
Pour le président de la Fifa, les États-Unis vont organiser l’édition de 2031 et le Royaume-Uni celui de 2035.
« La candidature pour 2031 est celle des États-Unis d’Amérique et potentiellement d’autres membres de la Concacaf et la candidature pour 2035 est celle de l’Europe et des pays d’origine », a martelé Gianni Infantino.
Il faut préciser que les candidatures officielles pour l’organisation de la Coupe du monde féminine 2035 doivent être déposées en hiver prochain, et un vote aura lieu en 2026 pour valider le pays hôte lors d’un congrès de la Fifa.
Si la Fifa valide l’organisation du Mondial 2035 au Royaume-Uni, cela fera la deuxième fois que le pays va organiser une Coupe du monde après le tournoi masculin organisé en 1966.