« Il est vrai que l’article 144 du Code électoral dispose d’une discrimination positive à l’égard de la femme. Cela suppose que pour les Législatives de janvier 2023, nous disposons d’office de 24 femmes députées élues. Elles seront considérées comme des députés bonus. En tant que femme, je me dis personnellement qu’on ne doit pas nous octroyer des postes décisionnels, nous devons les mériter. Mais à ce stade des choses, les femmes ont besoin d’être encouragées et soutenues. Vu comme tel, nous pouvons saluer cette discrimination positive du gouvernement du président Patrice Talon. Nous espérons que les donnes vont changer pendant les Législatives à venir. En dehors des 24 femmes dont les sièges sont déjà plus ou moins garantis, nous aurions voulu qu’on aille même à 50% de femmes à l’Assemblée nationale.
Sur les potentialités des femmes pour combler les attentes du peuple, je pense que nous sommes très bien outillées et bien aguerries pour le job une fois à l’Assemblée nationale. Nous avons les compétences et les diplômes qu’il faut. Nous avons également le leadership qu’il faut pour être de très bonnes parlementaires. Comme appel aux responsables des partis politiques, je demande qu’en dehors de ces femmes bonus, qu’il y ait des femmes bien positionnées sur les listes dans les circonscriptions gagnables afin que nous puissions nous retrouver à l’Assemblée nationale ».