Dans une déclaration publiée en début de semaine par sa coordinatrice, Sabina Idowu-Osehobo, le groupe s’est engagé à défendre les droits des femmes aux postes de direction et à se mobiliser pour une manifestation nationale si le Sénat procède à ce qu’il décrit comme un « traitement injuste ».
Le Concerned Women Group, une société civile nigériane a exprimé sa vive indignation face à la décision du Sénat nigérian de convoquer la sénatrice Natasha Akpoti-Uduaghan devant un comité disciplinaire, avertissant que toute tentative de la suspendre se heurterait à une résistance farouche.
Sabina Idowu-Osehobo a expliqué que les femmes nigérianes ne resteraient pas les bras croisés pendant que l’une des leurs était injustement réduit au silence.
« Nous avons fait trop de chemin pour permettre à des tactiques régressives de nous repousser en marge du processus décisionnel. »
Le groupe a appelé le président Bola Tinubu, le vice-président Kashim Shettima et la première dame, Oluremi Tinubu, à intervenir immédiatement pour mettre fin à ce qu’ils ont qualifié de « victimisation politique ».
Ils ont également exhorté le Sénat à se concentrer sur les questions nationales urgentes plutôt que de prendre des mesures qui pourraient étouffer les voix dissidentes et engendrer des divisions.
«Cet agissement mené par le président du Sénat Godswill Akpabio, renforce les inquiétudes croissantes selon lesquelles il existe une tentative délibérée de faire taire les femmes dans le paysage politique nigérian. La sénatrice Akpoti-Uduaghan, une défenseure intrépide du peuple et l’une des trois seules femmes sénatrices de la 10e Assemblée nationale, est prise pour cible parce qu’elle défend la vérité et représente ses électeurs avec un engagement indéfectible.», a laissé entendre le groupe
Pour la coordinatrice du groupe, cette décision de convoquer le sénateur Akpoti-Uduaghan est non seulement injuste, mais semble faire partie d’une stratégie plus large visant à intimider et à marginaliser les femmes en politique.
L’association Concerned Women Group prévient que toute tentative de suspendre la sénatrice Akpoti-Uduaghan se heurtera à une forte résistance. Les femmes nigérianes ne resteront pas les bras croisés pendant que l’une de leurs plus ferventes défenseuses est injustement réduite au silence. Elle appelle par ailleurs le président Bola Ahmed Tinubu, le vice-président Kashim Shettima et la première dame, la sénatrice Oluremi Tinubu, à intervenir immédiatement et à mettre un terme à cette dangereuse voie de victimisation politique.