La lutte contre les Ong « sac au dos » est une lutte de longue haleine. C’est ce que l’on retient de la récente sortie médiatique du chef de service des associations, des cultes, de la chefferie traditionnelle et des partis politiques à la Direction départementale Atlantique de l’Intérieur et de la sécurité publique.
Invité sur une radio de place dans le cadre de la journée mondiale des Ong, Narcisse Lihounhinto a fait d’importantes précisions. Selon lui, aux termes d’un décret pris en 2001 fixant les conditions d’existence et les modalités de fonctionnement des organisations, une Ong est « une association nationale à but non lucratif créée par une initiative privée pour le compte des personnes physiques ou morales en vue d’exercer une activité d’intérêt général, de solidarité et de coopération volontaire pour le développement…».
De l’état des lieux fait dans le département de l’Atlantique en 2022, Narcisse Lihounhinto précise que sur la légalité des activités et le financement des associations et Ong, la situation n’est pas reluisante. Le chef du service des associations, des cultes, de la chefferie traditionnelle et des partis politiques à la Direction départementale Atlantique de l’intérieur et de la sécurité publique révèle des manquements aux textes en vigueur, notamment le défaut de notification de modifications apportées à l’organe dirigeant de certaines Ong, l’absence de sièges, etc.
Aussi, les Ong « sac au dos » existent toujours et l’invité rassure de la poursuite sans relâche du combat contre les promoteurs concernés. «C’est un travail de longue
haleine et les irrégularités notées seront progressivement corrigées», a-t-il indiqué sentencieux.