« Cela fait partie des revendications non satisfaites des secrétaires généraux depuis que le gouvernement du président Talon s’est installé depuis bientôt six ans. On a toujours demandé la revalorisation de l’indice salarial et du Smig. Nous n’avons pas eu gain de cause jusque-là, mais on l’a toujours martelé au chef de l’Etat et au ministre des finances. De même, dans la grande commission de négociations gouvernement-centrales syndicales, on a toujours posé le problème de l’augmentation de l’indice salarial et du Smig vu la cherté de la vie, le taux d’inflation, les impôts, la fiscalité ainsi que le panier de la ménagère qui s’est amenuisé. Nous avons appris comme tout le monde, par voie de presse, que le Conseil des ministres en sa séance du 15 décembre 2021, a décidé de revaloriser les salaires des travailleurs. Quand nous avons échangé avec le ministre des finances ce jour, jeudi 16 décembre 2021, on a compris qu’il n’y a pas encore un contenu qui est mis dans cette décision. Il y une intention et je trouve que c’est une intention qui va dans la bonne direction. Ce que nous apprécions à sa juste valeur. Cela va dans le bon sens que nous, organisations syndicales, avons toujours voulu. Certes, nous apprécions l’intention à sa juste valeur mais nous ne savons pas quel est le contenu qu’on y mettra. Les ministres concernés sont instruits pour faire des simulations et des propositions allant dans le sens de la revalorisation de l’indice salarial, du Smig. C’est après cela que le Chef de l’Etat va nous appeler, dès qu’il aura les chiffres et données en mains. Ce qui va lui permettre de prendre la décision finale en indiquant les modalités de l’augmentation. Déjà, il faut retenir que le principe est acquis. Tous les secrétaires généraux sont contents de la décision qui va dans la bonne direction. Nous attendons toutefois le contenu qui sera donné à cette revalorisation qui sera discutée avec le Chef de l’Etat. »
Propos recueillis par G G