Ecole supérieure des technologies avancées et de management (Estam) d’Akpakpa, Ecole supérieure panafricaine de management appliquée (Espam-Formation) d’Agbokou à Porto-Novo, Haute école de gestion et du journalisme (Hegj) de Sèmè-Podji, Ecole supérieure de management (Esm) d’Anavié à Porto-Novo et l’Institut universitaire courage (Iuc) d’Avrankou sont les cinq universités privées suspendues courant le mois de mars 2023 dans les départements du Littoral et de l’Ouémé. Ces établissements privés d’enseignement supérieur font ainsi les frais du non-respect de la législation en vigueur en République du Bénin. Selon le rappel du directeur général de l’enseignement supérieur, Karim Youssao Aboudou, invité sur une radio privée de la place, les promoteurs de ces établissements privés d’enseignement supérieur (Epes) non autorisés pour officier dans la section francophone, ont ouvert des sections anglophones clandestinement, élargi leur zone géographique quoique ne détenant pas une autorisation préalable du Ministère de tutelle. À l’entendre, ces promoteurs risquent des sanctions pouvant aller jusqu’au retrait de leur autorisation d’ouverture d’agrément de filières. Ils risquent également la suspension temporaire ou la condamnation à une amende. Par ailleurs, il invite ces établissements à vite se conformer à la règlementation pour ne pas subir la rigueur de la loi et ne pas faire perdre l’année à leurs étudiants.
K. B. S. (Coll)