La 7e mandature de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), tient depuis hier, jeudi 19 septembre 2024, sa 1ere session ordinaire ; la deuxième session au titre de l’année 2024. C’est le président de l’institution de régulation, Edouard Loko, qui a procédé à l’ouverture des travaux. C’était en présence des conseillers de la Haac, des responsables d’organes de presses de services publics et des responsables des associations de professionnels des médias.
Installés le jeudi 22 juillet 2024, les nouveaux conseillers de la 7e mandature de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), tiennent leur première session ordinaire ; la deuxième au titre de l’année 2024. Plusieurs sujets d’intérêts sont au cœur des échanges. Dans son discours d’ouverture, le président de l’instance de régulation des médias, Edouard Loko, a évoqué les axes prioritaires sur lesquels l’actuelle mandature entend travailler. « Au cours de cette session qui s’ouvre, nous allons beaucoup travailler. Ce n’est pas le programme de la session uniquement. C’est certainement le programme de toute la mandature. Nous allons continuer à étudier les plaintes, organiser les auditions publiques, signer des conventions en attente, retirer certaines fréquences. Ils n’ont pas respecté les règles en inventant des typologies qui n’existent pas, prolonger la convention de certaines radios qui sont arrivées à terme, retirer d’autres conventions qui sont arrivées à terme parce que les promoteurs n’auraient pas respecté les cahiers de charges, nous battre pour que ce qui est dû à la presse soit payé, parce que depuis 8 ans, l’aide de l’Etat a été toujours votée par les députés. Ça fait 8 ans, nous n’avons pas vu un seul copeck. Tout ça fragilise la profession, fragilise la Haac. Nous devons donc lutter pour que l’aide de l’Etat redevienne une réalité en convaincant les pouvoir publics que nous allons faire une gestion saine », a-t-il expliqué. Pour finir, il a fustigé le fait que la Haac, au bout de 30 ans d’années de vie, n’ait pas à ce jour, un site internet dynamique où les citoyens peuvent porter plainte, où les promoteurs d’organes puissent faire le dépôt numérique de leurs journaux en attendant le dépôt physique ; ou encore souffre de manque d’ordinateurs. Il entend avec son équipe changer tout cela et redorer le blason de la presse béninoise. « Je suis convaincu que vous avez envie que tout change. De toute façon, la 7e mandature ne pourra pas laisser les choses en l’état », a-t-il confié.
Léonce Adjévi