Le chef de l’Etat, Patrice Talon, n’envisage pas un dialogue avec la classe politique de l’opposition, ni de gracier les auteurs des actes de violences préélectorales. Il l’a fait savoir ce vendredi 30 avril 2021 dans une interview exclusive accordée à Radio France internationale (Rfi) et France 24. «Je n’envisage pas de fermer les yeux sur ce qui s’est passé, de gracier ou bien d’amnistier parce que ça devient récurent. Donc, il n’est pas envisageable une fois encore, que les gens soient graciés de quelque chose qui devient récurent. On a arrêté des gens qui ont été auteurs des actes en 2019 et qui ont recidivé. Ce serait une faute », a-t-il expliqué.