La question du positionnement sur les listes de candidatures dans la perspective des Législatives du 08 janvier 2023 donne le tournis à certains acteurs politiques. Alors que beaucoup s’interrogent sur les critères qui détermineront les choix des porte-flambeaux des partis, Urbain Amègbédji, un membre de l’Union progressiste Le renouveau, a abordé le sujet au cours d’une émission télévisée dont il était l’invité le weekend écoulé.
Au fur et à mesure que les jours s’égrènent et restreignent le délai vers la date fatidique du 08 janvier 2023, les langues se délient relativement aux manœuvres et préparatifs au sein des états-majors des partis. Si pour le moment, les partis semblent déployer toute leur énergie dans la remobilisation de leurs militants, la question des positionnements reste sans aucun doute le sujet qui polarise les attentions. La préoccupation semble un secret de couvent dans la grande majorité des partis politiques. Souvent source de frustrations et de coups bas entre acteurs politiques, le positionnement reste une question sensible qui risque de provoquer des turbulences et bouleversements au sein des partis si ce virage est mal négocié. Du coup, on comprend le caractère totalement sclérosé de l’univers politique où nombre de potentiels candidats hésitent à se jeter à l’eau et mouiller véritablement le maillot. Sans une vision claire sur la question des positionnements, beaucoup se gardent de « gaspiller » leurs énergies avant la grande bataille. C’est dire tout l’intérêt que représente la question du positionnement. Si au niveau des partis politiques de l’opposition, la résolution de cette question sera plus ou moins aisée, ce n’est pas le cas des partis de la majorité présidentielle où le sujet donne de l’insomnie à certains. La vague des nouvelles adhésions, quoique constituant une plus-value aux partis qui en sont bénéficiaires, n’est pas moins un sujet de grande préoccupation. Plus le nombre est grand, plus le casting est difficile. C’est notamment le cas du parti Union progressiste Le renouveau où le sujet agite les esprits. Interrogé au cours de l’émission Zone franche de Canal 3 Bénin dont il était l’invité, Urbain Amègbédji, membre de la Coordination départementale Mono du parti Union progressiste Le renouveau a levé un coin de voile sur le sujet.
Le potentiel candidat
« C’est celui qui représente les populations. C’est celui qui est accepté à la base, qui incarne les valeurs du parti et qui sur le terrain est accepté, reconnu par les populations comme étant un militant de base, travaillant pour l’ancrage du parti et qui a toutes les qualités pour le représenter au Parlement et faire le travail pour lequel le parti l’envoie. Si vous avez toutes ces valeurs en vous, et que vous avez une audience sur le terrain, le parti vous donnera absolument mandat pour y aller », a déclaré Urbain Amègbédji. A l’en croire, « Le critère fondamental, c’est votre capacité à représenter les populations que vous espérez représenter sur le terrain, le travail que vous avez fait sur le terrain, la fidélité que vous avez par rapport au parti, les valeurs que vous représentez dans la société (valeurs humaines et politiques qui vont permettre au parti de décider en votre faveur) ». A la lecture de tous ces critères, ceux qui nourrissent le rêve de siéger au sein de la 9ème Législature pour le compte du parti Up lLe renouveau, peuvent déjà se faire une idée de ce qui les attend.
Gabin Goubiyi