L’Institut parlementaire du Bénin (IpaB) a restitué les études menées en 2022 et 2023 sur la modernisation de l’administration parlementaire. C’est à travers un atelier qui s’est déroulé à la salle de conférence de l’espace Ubuntu à Porto-Novo le mardi 5 décembre 2023, sous la direction du premier vice-président de l’Assemblée nationale, Barthélémy Kassa.
Dans son mot introductif, Romarique Sèdami Mèdégan Fagla, directrice de l’Ipab, a fait savoir que l’objectif de l’atelier est de présenter à la communauté parlementaire, les rapports conclusifs de l’étude diagnostique de la communication interne de l’Assemblée nationale avec tous ses corollaires. Il s’agira aussi de recueillir les contributions de la communauté parlementaire sur les quatre rapports conclusifs afin d’améliorer les contenus des différents rapports conclusifs en vue de leur édition pour vulgarisation. Ainsi, lesdites études visent à éclairer l’Autorité parlementaire et ses collaborateurs immédiats entre autres sur les formes que peut revêtir le processus normatif à vocation administrative, contribuer à améliorer les mécanismes de communication interne à l’Assemblée nationale, faire un état des lieux de la gestion pratique des manifestations officielles par les structures impliquées et rendre plus performant le système d’enregistrement, de transcription, de révision et d’archivage des débats parlementaires à l’Assemblée nationale du Bénin. A l’ouverture des travaux , le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Barthélémy Kassa, a donné les raisons qui fondent l’organisation de cette activité. « A l’Assemblée nationale, il arrive souvent que le président de l’Assemblée nationale et certains responsables, s’interrogent sur le choix à opérer pour la mise en œuvre de l’action administrative. Sur tout un autre plan, en tant que membre du Bureau de l’Assemblée nationale et même avant en tant que député, j’ai pu me rendre compte des conflits d’attribution qui surviennent régulièrement entre plusieurs services à l’occasion de manifestations officielles. Des interférences qui ne sont pas sans conséquence, puisqu’elles déroutent les députés. Un autre constat que je voudrais partager avec vous est lié au déroulement de nos séances plénières. Bien souvent, des micros ne marchent pas. Les députés sont obligés de changer parfois de place pour obtenir des micros fonctionnels. Le temps de chargement des batteries des micros est long. Toutes choses qui ne favorisent pas la publication dans les délais raisonnables, des débats parlementaires», a spécifié Barthélémy Kassa. Il note du coup une nette amélioration depuis la huitième législature. « Toutefois, il reste à examiner, comprendre et relever les forces et faiblesses des mécanismes mis en place pour assurer une meilleure circulation verticale de l’information ou transversale et identifier les différents publics internes permettant la diffusion de l’information, les supports et contenus adoptés, etc. en vue de proposer des solutions », a-t-il laissé entendre
Martial Agoli-Agbo
(Br Ouémé-Plateau)