La question du probable retour au pays de Léhady Soglo pour assister aux obsèques de sa maman, Rosine Vieiyra Soglo, agite l’opinion depuis quelques semaines. Invité sur l’émission « Grand angle » de Crytal news hier dimanche 29 août 2021, le Secrétaire général adjoint du gouvernement, porte-parole du gouvernement a donné la position du pouvoir sur le sujet.
Présidentielle de 2021, réconciliation nationale, réformes politiques et économiques, asphaltage, avaient entre autres sujets, constitué le menu de l’émission dominicale « Grand angle » de Crytal News. Habitué à cet exercice médiatique, l’invité de Virgile Ahouansè, qui n’est autre que le porte-parole du gouvernement, n’a pas fait la langue de bois pour opiner sur ces différents sujets. Relativement au cas Léhady Soglo, Wilfried Léandre Houngbédji a livré la lecture du gouvernement quant aux nombreuses supputations sur son retour au pays à l’occasion des obsèques de sa feue mère, Rosine Vieira Soglo. « Monsieur Léhady Soglo, le Bénin c’est chez lui. S’il veut enterrer sa maman, qu’il vienne enterrer sa maman a répondu sans détours l’ancien journaliste. Pour le porte-parole du gouvernement, il n’y a pas de polémique autour de cette question. De son point de vue, toute conjecture ou débat autour de cette question est totalement inutile. Le Bénin reste le pays d’origine de Léhady Soglo et Rosine Soglo reste la maman de tous les Béninois, a poursuivi le secrétaire général adjoint du gouvernement. Il va s’en dire que le gouvernement n’a à priori, aucune objection contre un probable retour de l’ancien maire de la ville de Cotonou sur la terre de ses aïeuls. Sur les implications éventuelles d’un tel retour, Wilfried Léandre Houngbédji n’a pas rajouté aux polémiques en cours. Rappelons que l’ancien maire de Cotonou, Léhady Soglo et fils de l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, vit en exil en France depuis 2017. Révoqué de son poste de maire la même année, il a quitté le Bénin par crainte d’être arrêté, suite à une plainte contre lui pour malversations financières, avant d’être condamné en juillet 2020 à dix ans de prison pour abus de fonction.
Gabin Goubiyi
On est fort pour un petit temps on deviendra faible pour tout le reste du temps.