Il est fortement répandu dans l’opinion, une rumeur selon laquelle les parents des cybercriminels devraient être traqués au même titre que leur progéniture qui s’adonne à cette pratique. Faux, a démenti Wilfried Léandre Houngbédji qui a apporté des clarifications sur ses propos qui visiblement, ont été travestis. Lire ses précisions.
« On n’a pas dit que la lutte sera étendue aux parents. Si un parent sait que son enfant est dans une activité illicite, criminelle et qu’il ne dénonce pas, c’est un complice. S’il bénéficie du produit de cette activité criminelle, c’est du recel et donc en tant que complice ou receleur, il y des sanctions que la loi a prévues dans ces cas-là. Si vos parents sont vos complices, il faut qu’ils répondent aussi de leur forfait devant la loi ». Tels sont les propos du Secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement, au cours d’une émission diffusée sur l’Ortb, vendredi 21 avril 2023. Wilfried Léandre Houngbédji réagissait à la polémique consécutive à ses propos tenus au cours d’un point de presse. En clair et contrairement aux marchands d’illusion qui sèment la panique au sein de l’opinion, il n’est nullement envisagé une quelconque traque des parents de cybercriminels, sauf si ces derniers, de par leur silence ou leur comportement actif, ont prêté flanc ou encouragé leur fils dans la pratique. Il en est de même, lorsque les géniteurs ou d’autres personnes, bien qu’ayant connaissance du caractère illicite de l’activité menée par leur fils cybercriminel, ont bénéficié des fruits de l’activité.
G.G.