Le prix Nobel de littérature a été décerné, hier jeudi, à la Sud-coréenne Han Kang âgée de 53 ans qui écrit poèmes, nouvelles et romans en coréen. Selon le jury du comité Nobel, cette distinction lui a été décernée « pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine ». Après le dramaturge norvégien Jon Fosse l’année dernière, elle devient ainsi la première femme asiatique à recevoir cette distinction et premier prix Nobel pour la Corée. Née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud, elle a commencé sa carrière avec la publication de poèmes dans le magazine Littérature et société. Parallèlement à l’écriture, elle s’est également consacrée à l’art et à la musique, ce qui se reflète dans l’ensemble de sa production littéraire. « L’œuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale », a précisé l’Académie suédoise. Fille de l’écrivain Han Sung-won, elle a reçu le prix Émile-Guimet de littérature asiatique en 2024.
Mohamed Yasser Amoussa (Coll)



















