A la faveur d’une assemblée générale, tenue à la maison des jeunes de Djègankpèvi à Porto-Novo, un cadre de concertation des producteurs de palmier à huile a été porté sur les fonts baptismaux, le jeudi 28 novembre 2024. L’objectif est de créer un creuset commun pour la promotion de cette filière. C’était en présence du directeur adjoint de cabinet du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Abdoulaye Toko, de la directrice générale de l’Agence territoriale de développement agricole du Plateau (Atda 6), Madeleine Latia Mora, et du président de la Plateforme nationale des organisations paysannes et producteurs agricoles (Pnoppa), Arouna Lawani. Ils ont suivi le déroulement des travaux jusqu’à l’élection de Jean-Baptiste Noulèkoun à la présidence dudit Cadre.
« Je vous remercie pour la confiance placée en ma personne. Quand j’internalise tout ce qui est à faire par le fardeau que je porte aujourd’hui, je pense que ce n’est pas le travail d’un seul individu. Nous devons créer une synergie d’actions entre les autorités et nous-mêmes, d’une part, et les partenaires techniques et financiers et nous, d’autre part. Je nous invite aujourd’hui à prendre une nouvelle ère pour la promotion de l’agriculture. J’espère bien que nous devrons œuvrer, à partir de cet instant, pour l’installation de notre Cadre et de l’interprofession du palmier à huile. Nous sommes prêts à œuvrer pour la promotion du palmier à huile au Bénin…», a déclaré Jean-Baptiste Noulèkoun, après son élection à la tête du Cadre de concertation des producteurs de palmiers à huile du Bénin (Ccpph-Bénin). Selon ses propos, le mandat de trois ans de son bureau servira à la promotion du palmier à huile dans la paix et le consensus. Toutefois, le président de ce creuset a demandé aux autorités d’aider les producteurs à régler les problèmes de manque d’eau. « Ce qui m’inquiète le plus souvent, ce que je demande aujourd’hui à la directrice de l’Atda 6, pour qu’on porte haut cette doléance, c’est que le Bénin n’a pas une bonne pluviométrie pour le palmier à huile. Je voudrais à l’entame de notre mandat que la directrice de l’Atda 6 prenne en compte cette préoccupation pour nous aider à avoir assez d’eau de ruissellement et des puits dans les différents coins de nos plantations. Dites-vous que le plan de palmier à huile a besoin de 200 litres d’eau par jour…», a plaidé le président du Cadre de concertation des producteurs de palmier à huile. Lors de la cérémonie de clôture, le bureau de l’organisation a été invité à réaliser la vision du gouvernement qui est de créer une synergie d’actions des producteurs pour le développement et la promotion du palmier à huile au Bénin. « C’est une grande satisfaction pour moi en ce que le chemin a été vraiment long et épineux. C’est un grand jour pour l’Atda Plateau…», a conclu la directrice de l’Atda Plateau.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)