En assemblée générale tenue, le 03 novembre 2024 à son siège, l’Union communale des coopératives villageoises de maraîchers de Sèmè-Podji ( Uccovmas ) a rejeté la demande d’adhésion de la coopérative Agro Révolution de Isaac Agbanou en sein son sein. Ce dernier s’en indigne et rejette en bloc les arguments avancés pour recaler sa structure à la faveur d’une conférence de presse, le samedi 30 novembre 2024 à son siège.
Le rejet de l’adhésion de la coopérative Agro Révolution à l’Union communale des coopératives villageoises de Sèmè-Podji n’est pas une surprise. C’est en ces termes qu’on peut résumer la réaction de Isaac Agbanou, après le refus de l »adhésion de sa coopérative à l’Uccovmas. En effet, dans sa correspondance en date du 11 novembre 2024, le président de la faîtière communale des maraîchers de Sèmè-Podji, Jérôme Dah-Houédji, lui reproche son activisme contre le programme de plantation de cocotiers du gouvernement sur le site de maraîchage dans la commune. Isaac Agbanou s’est inscrit en faux contre cet argument. << *Je suis de la mouvance, membre de la section communale l’Union progressiste le Renouveau.Je suis un produit de l’Université Nationale d’Agriculture du Bénin. Toutefois, en tant que technicien, je continue de dire que planter les cocotiers sur un site de maraîchage peut avoir des conséquences sur nos productions maraîchères. L’ombre et les racines des cocotiers peuvent nous perturber. Certainement, le gouvernement va nous rassurer et dissiper mes inquiétudes. Est-ce que mon opinion empêche le gouvernement de planter ses cocotiers ?..*.>>, a fait savoir le président de la coopérative Agro Révolution. En plus, Isaac Agbanou a dénoncé le fait qu’on dise qu’il distille de fausses informations dans l’opinion et la presse. Pour lui, c’est une accusation infondée dans la mesure où toutes ces informations le concernant sont justes et vérifiables. «Je n’ai jamais dit que j’ai produit 3000 tonnes de tomates contrairement aux allégations des responsables de l’Uccovmas, mais plutôt j’ai parlé de près 300 tonnes de tomates. Par la presse, j’ai toujours parlé de ma coopérative et je me suis révélé au monde. Dire que c’est à cause de moi que le gouvernement a saisi les tomates aux frontières, c’est faux et archi faux. C’est de la manipulation. Je suis sûr et certain que c’est une guerre contre ma personne…», s’est-il insurgé. Enfin, le président dénonce le fait qu’on dise qu’il émet des critiques contre l’inorganisation de l’Uccomas. Isaac Agbanou soutient que c’est une pure invention. «Dans un entretien accordé à la presse, j’ai évoqué le problème de l’inorganisation du marché de vente de la tomate. Nos clients fixent les prix qu’ils veulent à nos produits. J’ai suggéré que le gouvernement nous aide. Mon cri de coeur a été entendu, puisqu’une délégation du programme d’appui au développement du maraîchage était venue discuter de la question au siège de l’Uccomas. Il leur a été clairement dit que c’est grâce à mon cri de coeur que des cadres du ProCar étaient venus à Sèmè-Podji. Où est-ce que j’ai parlé de l’Uccomas ?…», s’est-il interrogé. En clair, Isaac Agbanou soutient avec fermeté que le rejet de l’adhésion de sa coopérative Agro Révolution ne l’a pas surpris, puisque les guerres de personnes sont transposées sur le terrain professionnel. Il a indiqué qu’il réglera autrement ce problème.
J. Y. M. (Br Ouémé-Plateau)