Le chef de l’Etat n’organisera pas une rencontre avec les acteurs politiques alors que le processus électoral se déroule suivant le calendrier constitutionnel. C’est du moins ce qu’on retient de la réponse du porte-parole du gouvernement à cette doléance du Groupe national de réponse électorale (Gnre)pour une élection présidentielle apaisée. En éclairant la lanterne des journalistes sur la question lors du point de presse du Conseil des ministres tenu ce mercredi 03 mars 2021, Alain Orounla a fait savoir que le chef de l’Etat et son gouvernement, conformément aux textes de la République et en application de ces textes, ont été toujours ouverts au dialogue. « Le dialogue est permanent. Mais il se tient à temps, pas à contre temps », a précisé le ministre de la Communication et de la poste. Cependant, nuance le porte-parole du gouvernement, le président de la République n’est pas disposé à satisfaire les requêtes qui vont dans le sens de la remise en question du processus électoral. « Toute requête, toute injonction qui va dans le sens de la remise en cause du processus électoral ne peut qu’être irrecevable puisque ce n’est pas à un mois de l’échéance alors que les consultations ont eu lieu et que le processus se déroule suivant le calendrier constitutionnel qu’on pourrait avoir à redire pour remettre en scène des candidats qui ont été écartés tout simplement parce qu’ils n’ont pas rempli un dossier conforme aux attentes », a expliqué le ministre Orounla. Il avance qu’il sera toujours temps de dialoguer, de remettre en ordre ce qui paraît ne pas l’avoir été. Toutefois, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Il a par ailleurs exhorté le Gnre à garder sa patience et attendre raisonnablement la fin du processus. « Il sera toujours temps d’aviser », a-t-il conclu.