Les acteurs des médias se sont appropriés la dernière version du document relatif aux réformes dans le secteur des médias. C’était à l’occasion d’une session organisée par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) le mardi 31 octobre 2023, à Cotonou.
La dernière version du document relatif aux réformes dans le secteur des médias était en lecture à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) le mardi 31 octobre 2023. Cadres à divers niveaux de l’institution, professionnels des médias et acteurs de la société civile ont pris part à la séance d’approbation. Procédant à l’ouverture des travaux, Rémi Prosper Moretti, président de la Haac a fait savoir que la séance offre l’occasion aux participants d’apporter des suggestions pour améliorer le document. Selon les explications de Fernand Gbaguidi, premier rapporteur de la Haac et coordonnateur de la commission en charge des propositions de réformes dans le secteur, les réformes s’articulent autour de quatre piliers. Il s’agit du cadre juridique, du bien-être des professionnels des médias, de la viabilité des entreprises de presse et du soutien à ces entreprises. Le premier pilier vise à revoir la formation des journalistes en prenant en compte l’histoire politique du Bénin, les acquis démocratiques, les institutions de la République, les valeurs locales et d’autres langues. Agapit Napoléon Maforikan, ancien conseiller à la Haac, a souligné l’importance pour les journalistes, de développer une culture générale, notamment en explorant d’autres langues telles que l’anglais, le haoussa et le yoruba, pour mieux atteindre une variété de public. Pour Lévy Ayeyemi, directeur général des médias, les réflexions sur le modèle économique des entreprises examinent la situation des médias du service public et du secteur privé, qui se trouvent confrontés à des mutations technologiques impactant leur soutien financier, notamment avec la migration de la publicité vers les médias en ligne et les réseaux sociaux.
Odi I. Aïtchédji