Revue du Plan de travail annuel au 30 juin 2024 : Le ministère du Cadre de vie affiche un taux d’exécution physique de 34,28%

La traditionnelle séance de revue du Plan du travail annuel a réuni les directeurs centraux, généraux, techniques, départementaux et les directeurs généraux des structures sous-tutelle du ministère du Cadre de vie le vendredi 12 juillet 2024. Présidée par l’autorité ministérielle, les travaux ont permis de faire le point de l’exécution budgétaire exercice 2024.

Pour l’exercice budgétaire de 2024, le ministère du Cadre de vie et des transports en charge du développement durable (Mcvt) a bénéficié d’une cagnotte de 410 milliards de francs Cfa dont 397 soit 96,74% pour les dépenses en capitale. Au 30 juin 2024, ce budget est globalement exécuté à 34,28% en termes d’exécution physique, de 54,51% en termes d’engagement financier et de 53,85% en termes d’ordonnancement. Comparés à la gestion antérieure, ces taux étaient respectivement estimés à 38,41%, 54,80% et 53,44% avec les écarts de -4,13, -0,39 et +0,40. C’est le point relatif aux performances du ministère fait par le ministre José Tonato au cours des travaux de la revue du Plan de travail annuel au terme du premier semestre. Selon l’autorité, ces résultats interpellent tous les responsables et cadres à divers niveaux à travailler davantage pour améliorer les performances au cours des prochains trimestres, à questionner les procédures et l’efficacité du dispositif pour accroître les performances. « Nous devons rester mobilisés pour atteindre au terme du troisième trimestre, les performances de 2023 notamment 75% d’exécution physique », a laissé entendre le ministre José Tonato. Revenant sur les difficultés, le Directeur de la planification, de l’administration et des finances, Memanton Boni Yalla a confié que les différents programmes ont fait face à des contraintes exogènes telles que le retard dans le démarrage effectif d’exécution du budget, l’indisponibilité des ressources nécessaires à la réalisation de certaines activités, la lourdeur des procédures des mouvements de crédits, et les difficultés de mise en œuvre de marchés de différentes natures fusionnées. D’importantes recommandations ont été formulées au cours des travaux pour améliorer les résultats.

Mohamed Yasser Amoussa (Coll)