Les cadres et directeurs sectoriels du ministère des affaires sociales et de la microfinance (Masm) étaient en atelier à Cotonou le mercredi 3 juillet 2024. Occasion pour les divers acteurs de faire la revue au 30 juin 2024 du Plan de travail annuel (Pta) dudit ministère.
« …Au 30 juin 2024, le taux d’exécution physique de 27,84% malgré les diligences observées pour rendre disponibles les éléments constitutifs de la plateforme Cicoref. Les taux d’exécution financière, base d’engagement et base d’ordonnancement sont respectivement de 14,17% contre 9,38% », a fait observer Hervé Tété Nani, directeur de cabinet du Masm lors du lancement des travaux de l’atelier de la revue au 30 juin 2024 du Pta du Masm. A l’en croire, ces chiffres illustrent les efforts consentis par les cadres et directeurs sectoriels ainsi que les difficultés internes et externes qui ont entravé d’une manière certaine, les différentes étapes de mise en œuvre du Pta. Cependant, il a indiqué que le Masm ne peut maintenir une telle tendance pour les six prochains mois. « Nous sommes face à une contre-performance qui appelle une prise de conscience individuelle et collective. Nous devons, dans une recherche d’efficacité et d’efficience, revoir ici et maintenant, nos priorités, notre méthodologie et nos stratégies afin d’améliorer nos indicateurs. Je demeure convaincu que nous pouvons relever le défi grâce à l’implication de tous et de toutes les parties prenantes », a-t-il laissé entendre. Il a, toutefois invité les uns et les autres à développer une approche fondée sur la synergie d’action, l’anticipation, la rigueur et la célérité afin de satisfaire à l’impératif d’un meilleur taux d’exécution du Pta. Quant à Rodrigue Honkpéhédji, directeur de la planification, de l’administration et des finances du Masm, il a déclaré que la revue du Plan de travail annuel du Masm offre l’occasion de réexaminer la planification de départ et de la réadapter aux nouvelles réalités. « Cet exercice consiste pour chaque gestionnaire de crédit à faire le point de l’exécution financière et ces activités inscrites dans le travail réel en faisant ressortir les acquis, les écarts, les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre, les solutions préconisées de même que les suggestions qui permettent d’éviter, et de corriger dans l’avenir les difficultés et insuffisances qui pourrait surgir », a-t-il fait savoir.
Patrice Zoundé (Coll)