Le gouvernement a procédé, le mercredi 18 janvier 2023 en Conseil des ministres, à la levée des sanctions prises en 2019 à l’encontre des 305 enseignants qui ont refusé de prendre part à l’évaluation des connaissances et a donné son accord pour le reversement en Fonctionnaires de l’Etat, des Agents contractuels de droit public de l’Etat remplissant les conditions exigées lors de cette évaluation. La décision a été prise suite à l’examen d’une communication conjointe du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République, des ministres chargés des Enseignements maternel et primaire, du Secondaire, puis de la Fonction publique.
Bonne nouvelle pour les 305 enseignants qui ont refusé de prendre part à l’évaluation des connaissances. Réuni en Conseil des ministres, le gouvernement a procédé le mercredi 18 janvier 2023 à la levée des sanctions prises en 2019 à leur encontre. Par cette décision, le gouvernement ordonne par la même occasion leur réintégration dans la fonction publique. C’est la fin de la diète et de la traversée du désert pour ces 305 enseignants dont les cris de détresse viennent d’avoir un écho favorable auprès du président Patrice Talon et de son gouvernement. Cette décision concerne 305 enseignants décomposés ainsi qu’il suit : 113 enseignants du primaire et 192 du secondaire. Cette décision apparaît comme une vraie bouffée d’oxygène et un grand motif de satisfaction pour les 305 bénéficiaires et leurs familles. C’est une décision hautement sociale du gouvernement qui sauve des centaines de familles dont les enfants vont retrouver leur statut social et leur pouvoir d’achat. Il est à souligner que le président Talon, sur ce dossier, a agi en bon et vrai homme d’Etat, en faisant respecter l’autorité de l’Etat et les textes de la République d’une part, et en jouant son rôle de père, premier responsable de la nation qui se doit de ne laisser en difficulté aucun de ses enfants, en considérant la dimension sociale du dossier pour accéder aux divers plaidoyers et marquer son accord pour la présente décision, d’autre part. Il faut faire remarquer que le Conseil des ministres a pris deux décisions phares et à haute portée sociale : la réintégration des 305 enseignants dans la fonction publique et surtout et également le reversement en Fonctionnaires de l’Etat béninois des Acdpe qui ont rempli les conditions exigées lors de cette évaluation. Pour cette dernière catégorie, c’est un changement qui renforce leur statut social. Ce gouvernement sous le leadership du Président Patrice Talon est en train de recréer l’esprit de l’Etat responsable. Il instaure une autre manière positive de gouverner et surtout de gérer le dialogue social et la relation avec les partenaires sociaux. la gestion de ce dossier et de son issue constituent une preuve irréfutable. Il est à constater qu’il n’y a eu grève ni de protestation outre mesure pour en arriver à ces décisions. Preuve qu’on peut gérer autrement les problèmes dans ce pays et aboutir à de bons résultats, de façon responsable. Sur le deuxième volet de la décision, le gouvernement, sans pression, vient de tenir son engagement et montrer son sens du respect de la parole donnée. C’est à l’actif du Président Talon, de son gouvernement et aussi des partenaires sociaux.
Rappel des faits en 2018
Il est à rappeler que courant 2018 le Gouvernement avait, dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’amélioration de la qualité de l’enseignement dans notre pays, initié un processus d’évaluation des connaissances intellectuelles et professionnelles des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général afin d’identifier clairement les besoins en renforcement de capacités. Malgré les explications fournies à l’époque, certains d’entre eux (305) avaient décidé de boycotter les sessions organisées. Il s’agit de 113 enseignants du primaire et 192 du secondaire. C’est naturellement que le pouvoir public a décidé, en conséquence, de les radier de l’administration publique car force doit rester à la loi et à l’autorité de l’Etat. L’on peut affirmer sans se tromper que la clémence n’est ni un signe de faiblesse ni de reniement.Il fautdonc se réjouir de la décision qui tient plutôt du pur social.
Léonce Adjévi