(Le projet Arch dans toutes les Communes dans 4 mois)
Alors que les opposants soulignent avec véhémence la vacuité de la politique sociale portée par le régime Talon, la population se réjouit et enchaîne en crescendo les remerciements pour les nombreux bienfaits obtenus des actes fortement louables du gouvernement. De 2016 à 2022, les voyants sont au vert pour le social version »Nouveau départ’’.
Les 21 Communes déjà couvertes par le projet Arch
« Pour les premières Communes, on avait tenu compte de la répartition géographique. On a pris en compte le fait qu’il fallait avoir une zone d’expérimentation au sud. Donc, les Communes d’Abomey-Calavi et Sô-Ava ont été choisies ; une zone au centre (les Communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué). Pour ce qui est de la zone Nord, les Communes de Djougou, Ouaké et Copargo ont été retenues. Après cette phase pilote, nous sommes rentrés dans une phase de généralisation. Et la généralisation suit le rythme d’impression des cartes biométriques qui ont été commandées à l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) puisque c’est l’Anip qui s’occupe de l’impression des cartes. Donc, au fur et à mesure que l’Anip finit l’impression des cartes pour des Communes, nous les réceptionnons et nous faisons le processus de déploiement de l’assurance maladie dans ces Communes. C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes à 21 Communes. Le tour des autres Communes est en cours de préparation. D’ici quelques semaines, nous allons recevoir les cartes biométriques d’autres Communes, et nous allons nous évertuer à les distribuer aux bénéficiaires de ces Communes. Nos bénéficiaires des cartes biométriques ont une assurance qui les couvre pendant trois ans au moins, puisque cette fois-ci, nous travaillons principalement sur les pauvres extrêmes pour qui l’Etat achète les cartes d’identité qui sont des cartes biométriques pour Arch et ensuite, l’Etat paye leur prime d’assurance maladie pour une durée de trois ans. Donc, ceux-là, ont une assurance maladie de trois ans. Par contre, pour le reste de la population, ce sont des assurances renouvelables par année, puisqu’ils auront à payer une partie des primes en ce qui concerne les pauvres non extrême par an », a expliqué le Dg Anps, Venant Quenum.
La généralisation progressive du projet Arch
Conformément à l’article 86 de la loi n° 2020-37 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin, l’assurance maladie obligatoire entre en vigueur, au plus tard, le 1er janvier 2022. Ce qui veut tout simplement dire que la généralisation devrait être opérée. Mais si aujourd’hui, c’est une vingtaine de Communes qui sont couvertes, tous les Béninois savent que des cas de force majeure se sont glissés dans le calendrier. Sinon, le gouvernement est décidé à aller espérance contre espérance au bout. Et en juin 2021, le Directeur de l’Anps, Venant Quenum, a confié au micro de Océan Fm, la détermination du gouvernement. « Nous sommes dans le Bénin Révélé. Les dispositions prévues par la loi seront respectées. L’Etat va se donner les moyens de contrôler l’application stricte de la loi par les patrons du privé puis que l’Etat lui-même donnera le bon exemple en faisant de même pour ses employés. C’est vrai que tous les patrons ne sont pas en odeur de sainteté vis-à-vis de leurs employés mais on se donne les moyens de vérifier et d’accompagner les patrons à respecter la loi. Pour l’assurance maladie, généralement, le principe est un paiement unique pour garantir les droits. Cela permet la prévisibilité de dépenses et une bonne programmation sinon, les individus attendent généralement d’être malades avant d’aller souscrire à l’assurance maladie. Partout au monde et dans les règles des assurances, c’est normalement un paiement unique en début de période qui se fait. Cela dit, pour les employés, ce sont leurs patrons qui assurent le paiement. Il n’y a donc pas de possibilité de faire des paiements échelonnés puis que ce n’est pas seulement l’Etat qui offrira l’assurance maladie. Les assureurs privés peuvent également offrir le panier de soins de base. Les populations peuvent donc souscrire à l’assurance maladie auprès des assureurs privés et le principe de paiement échelonné n’existe pas en matière d’assurance maladie. Les prix ne sont pas encore homologués par l’Etat. Nous avons expérimenté dans une phase pilote, le contenu de panier de soins pour valider les prix. Le gouvernement par décret va probablement annoncer les grilles de prix qui correspondent aux paniers de soins de base », a-t-il laissé entendre.
4 mois pour achever la généralisation du projet Arch
Avant le passage de la ministre des Affaires sociales sur l’émission ‘’Le Gouvernement en Action’’, le directeur de l’Anps a donné les raisons qui justifient le retard de la généralisation du projet Arch tout en promettant l’achèvement pour cette année 2022. « Le retard est lié en partie à la crise du Covid qui a eu d’autres répercussions au plan international en matière de production de puces électroniques nécessaires à la conception des cartes biométriques. Les prestataires qui nous fournissent les cartes biométriques se sont retrouvés à cours de matières premières pour fabriquer les cartes et c’est progressivement que la machine s’est remise en route et c’est ce qui justifie en grande partie le retard accusé dans le déploiement de notre phase de généralisation. Les cartes étaient attendues depuis décembre 2021, mais malheureusement on n’a pas pu les obtenir à cette échéance. Elles sont annoncées pour mai et juin 2022. Nous espérons que la conjoncture internationale permettra de régler le problème des puces pour que nous puissions avoir nos cartes. Nous savons qu’à l’international le problème est très sérieux au niveau des grosses entreprises dans le secteur des Tics parce que c’est des éléments indispensables pour beaucoup d’appareils modernes. Ce qui fait qu’il y a une forte concurrence à l’accès aux puces. Ceux qui ont de petites commandes, sont généralement mis de côté par rapport à ceux qui sont des majors, les grosses entreprises en matière d’utilisation de puces électroniques. Ce qui nous pénalise un peu dans notre processus de déploiement de la phase de généralisation. Mais nous nous activons. Nous ferons tout pour que cette phase de généralisation s’achève au cours de cette année. Et là, le gouvernement a donné des instructions fermes pour que ce processus soit bien réussi», a-t-il expliqué de long en large. Mais la précision sur le délai est venue de la ministre. Suite à la question des journalistes qui porte sur Vous avez évoqué le projet Arch, c’est un projet en plusieurs volets vous l’avez dit, mis en œuvre depuis 2018, le volet assurance maladie est en pleine phase de généralisation et d’extension, la ministre ou en est-on effectivement ou réellement dans ce projet ? « Avant de vous dire exactement où nous en sommes, je vais vous dire ce que nous avions eu à faire, la phase la plus importante qu’est l’identification des cibles, donc des pauvres extrêmes qui vont pouvoir bénéficier gratuitement des soins de santé primaires. Cette phase a été uniforme sur toute l’étendue du territoire national et maintenant, nous sommes à la phase de généralisation qui se fait progressivement. Cette extension, c’est pour une maîtrise technique et opérationnelle pour permettre vraiment qu’on aille au bout de l’action. A chaque fois que nous allons dans une commune pour lancer l’extension du volet Assurance maladie du projet Arch, que vous suivez, c’est que nous procédons à la distribution des cartes biométriques qui ont dû être éditées sur la base des données collectées et aussi la formation des parties prenantes dont les agents de santé. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons eu à distribuer plus de 300 milles cartes biométriques et dans les 4 mois à venir, nous ambitionnons de pouvoir ouvrir l’assurance maladie dans toutes les Communes du Bénin. Cela a permis déjà à plus de 7.000 de nos concitoyens de pouvoir se prendre en charge gratuitement dans les centres de santé », a-t-elle dit.
Bienvenue Agbassagan

















